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Meta
sous les pavés, la plage…
25/12/05
Sous le monde réel, il existe un monde idéal qui se montre resplendissant à l??il de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses.
Victor Hugo ( in préface des « Odes » )
Bruges
25/12/05
Toi, ville ! Toi, ma s?ur douloureuse qui n’as
Que du silence et le regret des anciens mâts;
Moi, dont la vie aussi n’est qu’un grand canal mort !
Georges Rodenbach (in " Les Vies encloses " ? 1896)
Rythme
25/12/05
La Poésie sera l’intuition du Tout manifestée par le Rythme?Le Rythme n’est pas convention mais réalité. Par lui seul, la Poésie se distingue de la Métaphysique.
René Ghil (1905 )
Souvenirs
23/12/05
?et quand le soir saigne parmi les tuiles,
Son ?il, à l’horizon de lumière gorgé,
Voit des galères d’or, belles comme des cygnes,
Sur un fleuve de pourpre et de parfums dormir
En berçant l’éclair fauve et riche de leurs lignes
Dans un grand nonchaloir chargé de souvenirs !
Mallarmé ( in "Fenêtres" )
le poète
22/12/05
Le poète est un four à brûler le réel?
Pierre Reverdy (in "Le Livre de mon bord ", 1948 )
le poète
22/12/05
Le poète est un four à brûler le réel?
Pierre Reverdy (in "Le Livre de mon bord ", 1948 )
La brise soufflait sur ce conciliabule de bateaux, comme éprouvant le besoin de l’éparpiller, d’en débarrasser la mer?
Pierre Loti
retour
21/12/05
Le feu que tu as allumé tout à l’heure danse dans la chambre, comme une joyeuse bête prisonnière qui guette notre retour.
Colette
Brume
20/12/05
Ouvrir la parole
comme la barrière
sur le pré fumant
que l’aube abandonne?
Jacques Chanaz (in " Atelier d’écriture " )
http://poephile.blog.lemonde.fr/
Elan
20/12/05
Heureux celui qui peut, d?une aile vigoureuse,
S?élancer vers les champs lumineux et sereins.
Baudelaire
Les Enfants de septembre
19/12/05
Les bois étaient tout recouverts de brumes basses,
Déserts, gonflés de pluie et silencieux;
Longtemps avait soufflé ce vent du nord où passent
Les enfants sauvages, fuyant vers d’autres cieux,
Par grands voiliers, le soir, et très haut dans l’espace.
Patrice de la Tour du Pin
Mystique
16/12/05
Mon Dieu, venez remplir mon néant désolé…
Paul-Jean Toulet (in "Carmina Sacra "-1912)
Mémoire
16/12/05
Il était comme un vieux bois, vibrant de chants d’oiseaux…
Romain Rolland ( in "Jean-Christophe" )
Mémoire
16/12/05
Il était comme un vieux bois, vibrant de chants d’oiseaux…
Romain Rolland ( in "Jean-Christophe" )
Eternité
15/12/05
Nuage effilé surgi du rien
B?uf lent du ciel qui trace son sillon
Et s?évapore
Nuage d?impressions
Et m?enveloppe
Cape d?hiver couleur désir de mai
A la recherche d?un chemin
Poussière d?ombre en moi
Désir d?éternité qui fuit
Lueur palpable parcelle
Coagulée
Au loin une charrette
Bringuebale
Un chant déchire le silence.
Eternité
15/12/05
Nuage effilé surgi du rien
B?uf lent du ciel qui trace son sillon
Et s?évapore
Nuage d?impressions
Et m?enveloppe
Cape d?hiver couleur désir de mai
A la recherche d?un chemin
Poussière d?ombre en moi
Désir d?éternité qui fuit
Lueur palpable parcelle
Coagulée
Au loin une charrette
Bringuebale
Un chant déchire le silence.
Volute
14/12/05
Voix de Faust : Comment ne pas brûler éternellement du désir de désirer ? Je ne veux pas être apaisé !
La fumée est affectée de formes éphémères, simulacres d?hommes et de femmes, grands comme les figures des titans, qui se font, se mêlent, s?épousent, se défont. Un chant circule de l?un à l?autre, une seule voix divine pour le désir aux corps innombrables :
Tremblante je renais, je m?avance, je suis saisie,
Nuage, elle obéit à l?ordre du désir, saisie elle s?éloigne
Et je reviens, tant désirée, la même, si différente
Pareille, elle flotte et s?en va
Semblable à moi-même, un regard trop clair et je fuis
La voilà ! qui renaît, imprécise à faire mal
Comme l??uvre du désir un regard brûlant et je suis précisée
Un clin d??il la saisit, déjà elle est perdue
Comme l??uvre du désir.
Faust : Est-ce elle ou moi ? Qui part ? Qui va plus loin ? Je veux la voir à sa naissance, j?ai fouillé les rêves, j?ai détourné les fleuves de la pensée pour découvrir leurs lits, je veux la prendre à sa naissance !
Hélène Cixous (Révolutions pour plus d?un Faust – 1975)
nuages
12/12/05
…Baudelaire, à la fin du premier poème du Spleen à Paris , semble n’avoir multiplié les points de suspension :" J’aime les nuages…les nuages qui passent…là-bas…là-bas…les merveilleux nuages !" que pour que passent réellement sous les yeux les nuages, pour qu’ils apparaissent comme des points de suspension entre la terre et le ciel. C’est que regarder de la terre un nuage est la meilleure façon d’interroger son propre désir.
André Breton ( in "L’Amour Fou" )
Image et réalité
11/12/05
Quelle est la différence entre la réalité reflétée par une image artistique et la réalité reflétée par un miroir ?
Qu?a voulu « saisir » l?artiste dans cette capture d?instant ? Que percevons-nous vraiment de la réalité ?
Image et réalité
11/12/05
Quelle est la différence entre la réalité reflétée par une image artistique et la réalité reflétée par un miroir ?
Qu?a voulu « saisir » l?artiste dans cette capture d?instant ? Que percevons-nous vraiment de la réalité ?
Je Suis
09/12/05
Je suis l’atome, je suis le globe du Soleil,
A I’atome, je dis: demeure. Et au soleil : arrête-toi.
Je suis la lueur de l’aube, je suis l’haleine du soir,
Je suis le murmure du bocage, la masse ondoyante de la mer.
Je suis l’étincelle de la pierre, l’oeil d’or du métal…
Je suis à la fois le nuage et la pluie, j’ai arrosé la prairie…
Rûmi
Rencontre
09/12/05
Au-delà du bien faire et du mal faire existe un espace. C’est là que je te rencontrerais.
Rûmi
Métatron
05/12/05
La plus belle expérience que nous puissions vivre est celle du mystère.
Albert Einstein
Métatron
05/12/05
La plus belle expérience que nous puissions vivre est celle du mystère.
Albert Einstein
L’ange d’un mur
04/12/05
A part une montagne indienne par sa pourpre
Et cette odeur de bronze qu’ont les chevaux quelquefois
Nous sommes indifférents aux feuilles mortes
Il y a des tristesses qui ne sont pas les nôtres
C’est mon coeur qui est mon enfant
Pour toucher ce que nous avons aimé
Comme dans les pages d’un livre de lune
Nous irons dans la maison d’une campagne
Et l’ange d’un mur sera notre aîné.
Georges Schéhadé (Les Poésies – 1952)
Je lance un coup d’archet
30/11/05
La mémoire naquit d’un coup de bâton. Le temple fut profané par ceux qui travaillent avec les mains, par ceux qui travaillent avec les pieds. Et ce fut le matin, et ce fut la nuit pour ceux qui ont faim, pour ceux qui rêvent et pour ceux dont le coeur a ses raisons.
Je me sauve. Comprenez-le comme vous voudrez, le miracle est là, derrière la porte. Après la guerre, ce fut la guerre et maintenant c’est la guerrre et c’est la lutte impitoyable des crocodiles sous la voûte du cerveau. On déchire dans tous les sens les images de soie et d’or, on rêve de bonté, on marche sur les oiseaux. Et quel silence !
Maurice Blanchard (Le Monde qui nous entoure – 1951)
Tombeau
25/11/05
Notre vrai tombeau n’est pas dans la terre, mais dans le coeur des hommes
Proverbe persan
Abstractivation
24/11/05
Peut-on dire que la transformation du fugace en éternel à quoi s’astreint la peinture est une abstractivation?
Sans doute, mais pas plus que le simple geste du promeneur ou du désoeuvré qui d’un plâtras ramassé sur le trottoir dessine sur un mur un visage quelconque ou un signe obscène. Braque, alors que précisément je l’interrogeais au sujet de la peinture abstraite, prit un morceau de craie, et sur le parquet de son atelier, rue du Douanier, esquissa d’un mouvement continu une ligne sinueuse dans laquelle il était impossible de ne pas reconnaître aussitôt un profil de visage humain, du sommet du front à la fuite du menton vers le cou. Puis il me dit: "Est-il rien de plus abstrait que celà ? Et cependant !…" Il entendait par là que le seul fait de tracer sur une surface une ou plusieurs lignes constituait une abstractivation, et que le dessin d’un visage comporte une abstraction de ce visage.
G.Ribemont-Dessaignes (in "Déjà jadis" ou "Du mouvement dada à l’espace abstrait" )
L’aveugle
24/11/05
Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?"
Je pleurais, Il dit : "C’est étrange !
Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?"
Rûmi (Rubâi’yât)
Mallarmé
23/11/05
Nous sommes allés dans la campagne. Le poète « artificiel » cueillait les fleurs les plus naïves. Bleuets et coquelicots chargeaient nos bras. L?air était feu ; la splendeur absolue ; le silence plein de vertiges et d?échanges ; la mort impossible ou indifférente ; tout formidablement beau, brûlant et dormant ; et les images du sol tremblaient.
Au soleil, dans l?immense forme du ciel pur, je rêvais d?une enceinte incandescente où rien de distinct ne subsiste, où rien ne dure, mais où rien ne cesse ; comme si la destruction elle-même se détruisît à peine accomplie. Je perdais le sentiment de la différence de l?être et du non-être. La musique, parfois nous impose cette impression, qui est au-delà de toutes les autres. La poésie, pensais-je, n?est-elle point aussi le jeu suprême de la transmutation des idées ?…
Mallarmé me montra la plaine que le précoce été commençait de dorer :
« Voyez, dit-il, c?est le premier coup de cymbale de l?automne sur la terre. »
Quand vint l?automne, il n?était plus.
Paul Valéry (Variété II)