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Meta
ADAM
31/12/05
Et je lui donnai un nom des quatre substances: l’Est, l’Ouest, le Nord et le Sud.
Anathol, Disi, Arktos, Meshubris
(in "L’Hénoch Slave"- xxx-13 )
Lumière
30/12/05
Le clair de lune pénètre dans la pièce à la mesure de l’ouverture,
même si sa lumière se répand partout, de l’orient à l’occident.
Rûmî
Lumière
30/12/05
Le clair de lune pénètre dans la pièce à la mesure de l’ouverture,
même si sa lumière se répand partout, de l’orient à l’occident.
Rûmî
méduse rouge
28/12/05
O noir amour comme la mer ! La mer se lève dans ma mort. Le lilas brûle. Et Dieu ma neige un arbre de méduses rouges.
Que l?herbe acide m?exorcise ! Il n?est d?été dehors le roi. Il n?est de sens dehors l?Esprit, – la langue pour l?algue et le lait.
Jean Claude Renard
méduse rouge
28/12/05
O noir amour comme la mer ! La mer se lève dans ma mort. Le lilas brûle. Et Dieu ma neige un arbre de méduses rouges.
Que l?herbe acide m?exorcise ! Il n?est d?été dehors le roi. Il n?est de sens dehors l?Esprit, – la langue pour l?algue et le lait.
Jean Claude Renard
tel Icare
27/12/05
Que l?oiseau se déchire en sables, disais-tu,
Qu?il soit haut dans son ciel de l?aube, notre rive.
Mais lui, le naufragé de la voûte chantante,
Pleurant déjà tombait dans l?argile des morts.
Yves Bonnefoy
Le Ravi
25/12/05
ouverts d?un geste lent
issu des profondeurs du temps
comme écartant le voile
d?un temple intérieur et secret
livrant abandonnant à l?autre
l?âme des mots à naître
en cet instant unique
où tu vas au-devant de Toi
simplement éclairé par le reflet
de tes actes gratuits?
sous les pavés, la plage…
25/12/05
Sous le monde réel, il existe un monde idéal qui se montre resplendissant à l??il de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses.
Victor Hugo ( in préface des « Odes » )
sous les pavés, la plage…
25/12/05
Sous le monde réel, il existe un monde idéal qui se montre resplendissant à l??il de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses.
Victor Hugo ( in préface des « Odes » )
Bruges
25/12/05
Toi, ville ! Toi, ma s?ur douloureuse qui n’as
Que du silence et le regret des anciens mâts;
Moi, dont la vie aussi n’est qu’un grand canal mort !
Georges Rodenbach (in " Les Vies encloses " ? 1896)
Rythme
25/12/05
La Poésie sera l’intuition du Tout manifestée par le Rythme?Le Rythme n’est pas convention mais réalité. Par lui seul, la Poésie se distingue de la Métaphysique.
René Ghil (1905 )
Souvenirs
23/12/05
?et quand le soir saigne parmi les tuiles,
Son ?il, à l’horizon de lumière gorgé,
Voit des galères d’or, belles comme des cygnes,
Sur un fleuve de pourpre et de parfums dormir
En berçant l’éclair fauve et riche de leurs lignes
Dans un grand nonchaloir chargé de souvenirs !
Mallarmé ( in "Fenêtres" )
le poète
22/12/05
Le poète est un four à brûler le réel?
Pierre Reverdy (in "Le Livre de mon bord ", 1948 )
le poète
22/12/05
Le poète est un four à brûler le réel?
Pierre Reverdy (in "Le Livre de mon bord ", 1948 )
La brise soufflait sur ce conciliabule de bateaux, comme éprouvant le besoin de l’éparpiller, d’en débarrasser la mer?
Pierre Loti
retour
21/12/05
Le feu que tu as allumé tout à l’heure danse dans la chambre, comme une joyeuse bête prisonnière qui guette notre retour.
Colette
Brume
20/12/05
Ouvrir la parole
comme la barrière
sur le pré fumant
que l’aube abandonne?
Jacques Chanaz (in " Atelier d’écriture " )
http://poephile.blog.lemonde.fr/
Elan
20/12/05
Heureux celui qui peut, d?une aile vigoureuse,
S?élancer vers les champs lumineux et sereins.
Baudelaire
Les Enfants de septembre
19/12/05
Les bois étaient tout recouverts de brumes basses,
Déserts, gonflés de pluie et silencieux;
Longtemps avait soufflé ce vent du nord où passent
Les enfants sauvages, fuyant vers d’autres cieux,
Par grands voiliers, le soir, et très haut dans l’espace.
Patrice de la Tour du Pin
Mystique
16/12/05
Mon Dieu, venez remplir mon néant désolé…
Paul-Jean Toulet (in "Carmina Sacra "-1912)
Mémoire
16/12/05
Il était comme un vieux bois, vibrant de chants d’oiseaux…
Romain Rolland ( in "Jean-Christophe" )
Mémoire
16/12/05
Il était comme un vieux bois, vibrant de chants d’oiseaux…
Romain Rolland ( in "Jean-Christophe" )
Eternité
15/12/05
Nuage effilé surgi du rien
B?uf lent du ciel qui trace son sillon
Et s?évapore
Nuage d?impressions
Et m?enveloppe
Cape d?hiver couleur désir de mai
A la recherche d?un chemin
Poussière d?ombre en moi
Désir d?éternité qui fuit
Lueur palpable parcelle
Coagulée
Au loin une charrette
Bringuebale
Un chant déchire le silence.
Eternité
15/12/05
Nuage effilé surgi du rien
B?uf lent du ciel qui trace son sillon
Et s?évapore
Nuage d?impressions
Et m?enveloppe
Cape d?hiver couleur désir de mai
A la recherche d?un chemin
Poussière d?ombre en moi
Désir d?éternité qui fuit
Lueur palpable parcelle
Coagulée
Au loin une charrette
Bringuebale
Un chant déchire le silence.
Volute
14/12/05
Voix de Faust : Comment ne pas brûler éternellement du désir de désirer ? Je ne veux pas être apaisé !
La fumée est affectée de formes éphémères, simulacres d?hommes et de femmes, grands comme les figures des titans, qui se font, se mêlent, s?épousent, se défont. Un chant circule de l?un à l?autre, une seule voix divine pour le désir aux corps innombrables :
Tremblante je renais, je m?avance, je suis saisie,
Nuage, elle obéit à l?ordre du désir, saisie elle s?éloigne
Et je reviens, tant désirée, la même, si différente
Pareille, elle flotte et s?en va
Semblable à moi-même, un regard trop clair et je fuis
La voilà ! qui renaît, imprécise à faire mal
Comme l??uvre du désir un regard brûlant et je suis précisée
Un clin d??il la saisit, déjà elle est perdue
Comme l??uvre du désir.
Faust : Est-ce elle ou moi ? Qui part ? Qui va plus loin ? Je veux la voir à sa naissance, j?ai fouillé les rêves, j?ai détourné les fleuves de la pensée pour découvrir leurs lits, je veux la prendre à sa naissance !
Hélène Cixous (Révolutions pour plus d?un Faust – 1975)
nuages
12/12/05
…Baudelaire, à la fin du premier poème du Spleen à Paris , semble n’avoir multiplié les points de suspension :" J’aime les nuages…les nuages qui passent…là-bas…là-bas…les merveilleux nuages !" que pour que passent réellement sous les yeux les nuages, pour qu’ils apparaissent comme des points de suspension entre la terre et le ciel. C’est que regarder de la terre un nuage est la meilleure façon d’interroger son propre désir.
André Breton ( in "L’Amour Fou" )
Image et réalité
11/12/05
Quelle est la différence entre la réalité reflétée par une image artistique et la réalité reflétée par un miroir ?
Qu?a voulu « saisir » l?artiste dans cette capture d?instant ? Que percevons-nous vraiment de la réalité ?
Image et réalité
11/12/05
Quelle est la différence entre la réalité reflétée par une image artistique et la réalité reflétée par un miroir ?
Qu?a voulu « saisir » l?artiste dans cette capture d?instant ? Que percevons-nous vraiment de la réalité ?
Je Suis
09/12/05
Je suis l’atome, je suis le globe du Soleil,
A I’atome, je dis: demeure. Et au soleil : arrête-toi.
Je suis la lueur de l’aube, je suis l’haleine du soir,
Je suis le murmure du bocage, la masse ondoyante de la mer.
Je suis l’étincelle de la pierre, l’oeil d’or du métal…
Je suis à la fois le nuage et la pluie, j’ai arrosé la prairie…
Rûmi
Rencontre
09/12/05
Au-delà du bien faire et du mal faire existe un espace. C’est là que je te rencontrerais.
Rûmi