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Meta
L’amoureuse
30/08/09
Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s’engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s’évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
Paul Éluard
in » Mourir de ne pas mourir «
Je me remémore…
29/08/09
qui m’assassine dans ma race
chaque millénaire
et pousse
fagots de greffes
sur mon passage
qui donc remue mes racines
je me remémore
il n’y avait pas d’eau à l’origine
mais un roulis d’ergs comme une caravane flottante de continents
un tangage de dunes
il n’y avait que le tam-tam des mutations
une levée de carnassiers
et moi barde-crocodile
me délectant de lave
il n’y avait que la présence sulfureuse du feu
l’ail putride des hautes tensions
les crêtes fétides de sauriens
chaque jour
dans mon hibernation
je me remémore
la nuit avait obliqué
éteinte dans la spirale des flammes
une glaise élastique s’entassait sur mon front
des singes transhumants ricanaient
étais-je totem
menhir saharien
ou cette corporelle éclaircie de la foudre
Abdellatif Laâbi
in » Œuvre poétique «
Angoisse
29/08/09
Les rêves de ta vie profonde
libère-les de leur ténèbre.
Ils sont jeux d’eau et tombent
plus clairs et en pauses chantantes
dans le sein de leurs vasques.
Toute angoisse n’est qu’un commencement ;
mais la terre est illimitée,
et la peur n’en est que le geste
et le désir en est le sens.
Rainer Maria Rilke
in » Poèmes de jeunesse «
Après la pluie….
27/08/09
Après la pluie vacance de cristal
brindille au bec un oiseau fend le bleu
on respire à cœur un envoi d’herbe
émané de la dernière eau
Ludovic Janvier
in » Une poignée de monde «
Vide
26/08/09
Cherchant le vide à plein regard
et que les nuages en passant m’effacent
comme ils font à perte de ciel
lent relâche pour la pensée
l’oubli de moi ouvre sur moi
Ludovic Janvier
in » Bon d’accord allez je reste «
L’origine
24/08/09
» Je n’étais pas là la nuit où j’ai été conçu. Une image manque dans l’âme.
On appelle cette image qui manque « l’origine ». Je cherche à faire un pas de plus vers
la source de l’effroi que les hommes ressentent quand ils songent à ce qu’ils furent
avant que leur corps projette une ombre dans ce monde. Si derrière la fascination, il y
a l’image qui manque, derrière l’image qui manque, il y a encore quelque chose :
la nuit. »
Pascal Quignard