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Meta
L’os d’or du soleil
31/05/10
Emporte-moi par la caresse
jusqu’à l’oreille du dattier.
Là je compterai tous tes os
là j’enlèverai ma tête
et m’emplirai le cou
de tout ton corps.
Là tremble la joue du soleil
où goutte à goutte gouttent
quatre colombes.
Louis-François Delisse
in » Passe de l’os jaune «
Sous un arbre…
30/05/10
Ne m’enterrez pas sous une pierre,
enterrez-moi sous un arbre
entre ses racines, qu’elles m’
enfoncent encore la charogne
et qu’il m’élève les bras, la
tête, dans ses branches : je
volerai avec ses feuilles, je
tomberai avec ses fleurs,
avec ses fleurs j’expirerai.
Louis-François Delisse
in » Tombeaux «
souvenir d’enfance
28/05/10
Quand les hirondelles se rassemblaient pour partir
sur les fils entre les poteaux électriques
un barbelé d’hirondelles
séparait le village du ciel
Et les hommes étaient
des prisonniers, condamnés
à l’hiver
A des fils télégraphiques
sans chants d’oiseaux
Au nid abandonné
dans leur poitrine
Quand les hirondelles se rassemblaient
et de la pointe de leur queue et de leurs ailes
marquaient la frontière
Reiner Kunze
in » Nuit des tilleuls «
A Antonin Artaud…
26/05/10
…………
vos tempes comme l’étau serré où la lucidité palpite
vous avez demandé
pourquoi l’esprit pourquoi un corps
l’inanition le pantellement la dégradation la défécation
la volonté la nolonté
« une conscience un moi une âme une durée »
pourquoi cette vie
mentale intotale humiliante mesquine
et si vaste pourtant que s’y égare la raison
que s’y perdent la santé le sentiment la foi
pourquoi ?
……….
Henri Pichette
in » Poèmes offerts «
L’énigme
23/05/10
Gloire au vent qui attise le bûcher des images ! Gloire à l’énigme insoumise :
elle renaîtra lumière originelle.
Jean-Clarence Lambert
in » X-Alta «
L’humilité de l’herbe
22/05/10
Cette lumière est celle de l’esprit, froide et planétaire,
Et bleue. Les arbres de l’esprit sont noirs.
L’herbe murmure son humilité, dépose son fardeau de peine
Sur mes pieds comme si j’étais Dieu.
Une brume capiteuse s’est installée en ce lieu
Qu’une rangée de pierres tombales sépare de ma maison.
Je ne vois pas du tout où cela peut mener.
Sylvia Plath
in » La lune et le cyprès »
Mi-route
21/05/10
Un bateau frémissant s’enfonce et gueule.
Au sommet d’un arbre claque un drapeau.
Une femme bien peignée, mais dont les bas tombent sur les souliers
Apparaît au coin d’une rue,
Exaltée, frémissante,
Protégeant de sa main une lampe surannée et qui fume.
Robert Desnos
in » Domaine public «
Le chemin
20/05/10
Parmi les mots que tu écris
y en aura-t-il un seul
qui t’ouvrira le chemin
de ce que tu ne peux voir
Jean-Louis Giovannoni
in » Ce Lieu que les pierres regardent «
Choses passées de notre vie…
19/05/10
…………………
Mais un citron luit
lune sur la paume
en cette seconde précise, qui n’est passée ni à venir.
Toi qui n’as pas de fruit dans ta mémoire,
serre celui-ci,
cajole,
mords
ce cœur blond.
Multiplie le présent.
Marie-Claire Bancquart
in » Terre énergumène »
Labyrinthe
18/05/10
La poésie se laisse prendre par surprise quand les autres recours sont épuisés.
Le grand silence intersidéral est un labyrinthe analogue à celui de l’oreille interne.
Où il fait bon s’attarder, le soir venu, quand s’éloigne le monde.
Jean-Clarence Lambert
in » X-Alta «
L’amour est une ombre.
17/05/10
L’amour est une ombre.
Tes pleurs, tes mensonges ne sauraient le retenir
Écoute : ce sont ses sabots : il s’est enfui comme un cheval.
Sylvia Plath
in » Ariel «
Langage de la forêt
16/05/10
La forêt aussi a son langage, elle parle
entre ciel et racines, et hurle quelquefois,
par grand vent, bouche ouverte, en pleine nuit.
Mais pourrait-on comprendre ses tragédies,
cette dentelle obscure du contre-jour,
Ces propos de fougères et de fourmis,
et parler d’un temps sans grammaire
ni alphabet
lorsque le temps affleure à la saignée
des branches, jusqu’à la pointe extrême
des feuilles, et l’exténuation du silence.
Lionel Ray
in » Comme un château défait «
Le temps travaille trop…
14/05/10
Le temps travaille trop, on est déjà dimanche
ce matin en ouvrant la fenêtre,
il neige en silence, les rues sont d’antan ;
de la ville, la rumeur est absente,
c’est la neige, ou la nuit en son cœur qui l’interrompt
— ou la mort, insistante à sonner l’heure
qui ponctue plus sonore les rêves.
Étienne Faure
in » Vues prenables «
Rumeur
13/05/10
La rumeur
des arbres morts
porte
des fleurs
évanouies.
Jean-Marie Berthier
in » Attente très belle de mon attente «
Clameurs
11/05/10
Le goéland, la sterne
frisant les vagues
jettent aux vents
leurs clameurs d’enfants d’outremonde,
tandis que le huard
sillant l’eau plane du lac
pousse jusqu’en votre âme son cri de lumière écorchée
Henri Pichette
in » Poèmes offerts «
Une voix…
10/05/10
Dans son nid d’aventurière des comment donc et des n’est-ce pas, une voix, celle
de ton énigme intérieure…
Jean-Clarence Lambert
in » X-Alta «
Le poème
08/05/10
Le poème
Est un oiseau
Qui a du mal à se poser
La pierre
est un oiseau
Qui a du mal à s’envoler.
Werner Lambersy
in » Érosion du silence «
Mi-route
07/05/10
Il y a un moment précis dans le temps
Où l’homme atteint le milieu de sa vie,
Un fragment de seconde,
Une fugitive parcelle de temps plus rapide qu’un regard,
Plus rapide que le sommet des pâmoisons amoureuses,
Plus rapide que la lumière,
Et l’homme est sensible à ce moment.
Robert Desnos
in » Domaine public «
le premier sens
05/05/10
Tu es incroyablement proche encore un instant,
tu es une illusion, une voix, un parfum presque.
Il manque seulement le toucher, le plus primitif de tous les sens,
mais celui précisément dont usa Dieu pour façonner l’argile,
par qui le ver sait qu’il existe, celui qui porte la douleur
quand on torture ou quand on aime, par qui tu me manques
fuyant loin de mon être…
Pentti Holappa
in » N’aie pas peur «
Surgissement
04/05/10
De la cendre je surgis
Avec mes cheveux rouges
Et je dévore les hommes –
Dévore les hommes comme l’air.
Sylvia Plath
in » Ariel «
Je parle…
02/05/10
Je parle du temps qui se tient là, depuis
toujours, comme un cercle de vieillards
inoffensifs et chuchotants.
Je parle de la nuit qui se perd à la recherche
de la nuit, et de rien, et de personne.
Je parle de la foule en toi qui se disperse
et se rassemble et qui t’invente
et qui t’oublie.
Lionel Ray
in » Comme un château défait «
Insectes
01/05/10
Dans nos poches des insectes
virguliens
dans leurs bouches
bouts de poèmes
qui me touchent, me soulagent
Rappelle-moi les sept derniers mots
et tiens-toi bien droit
Israël Eliraz
in « Bientôt quelque chose va se passer »