La forêt aussi a son langage, elle parle

entre ciel et racines, et hurle quelquefois,

par grand vent, bouche ouverte, en pleine nuit.


Mais pourrait-on comprendre ses tragédies,

cette dentelle obscure du contre-jour,


Ces propos de fougères et de fourmis,

et parler d’un temps sans grammaire

ni alphabet

lorsque le temps affleure à la saignée

des branches, jusqu’à la pointe extrême

des feuilles, et l’exténuation du silence.


Lionel Ray

in  » Comme un château défait « 

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