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Attente
26/04/06
Mes Anges
Milieu de l?après-midi, tout près de moi pendant que je lis j?entends les mésanges battre des ailes sous mon toit et je les trouve bien nommées. Leurs plumes qui frappent l?air on dirait quand je fais vibrer mes tympans toute seule, ça donne une sensation d?envol et ça libère, de même que pour elles j?imagine quand elles battent des ailes comme ça dans leur nid, moi je suis dans ma rose, toute en tympans-pétales pour recueillir l?amour qui me fait sentir bon.
« Seules les femmes, les mères, dit Erri de Luca, savent ce qu?est le verbe attendre?
Alina Reyes .( Blog "À MAINS NUES" )
http://amainsnues.hautetfort.com/
En terre obscure repose l’étranger saint,
Il ôta de sa bouche tendre la plainte, le dieu,
Quand en pleine force il s’effondra.
Fleur bleue
Son chant survit dans la maison nocturne des douleurs.
Georg Trakl (1887-1914) .Epitaphe
À mes amis exigeants
Si je vous dis que le soleil dans la forêt
Est comme un ventre qui se donne dans un lit
Vous me croyez vous approuvez tous mes désirs
Si je vous dis que le cristal d?un jour de pluie
Sonne toujours dans la paresse de l?amour
Vous me croyez vous allongez le temps d?aimer
Si je vous dis que sur les branches de mon lit
Fait son nid un oiseau qui ne dit jamais oui
Vous me croyez vous partagez mon inquiétude
Si je vous dis que dans le golfe d?une source
Tourne la clé d?un fleuve entr?ouvrant la verdure
Vous me croyez encore plus vous comprenez
Mais si je chante sans détours ma rue entière
Et mon pays entier comme une rue sans fin
Vous ne me croyez plus vous allez au désert
Car vous marchez sans but sans savoir que les hommes
Ont besoin d?être unis d?espérer de lutter
Pour expliquer le monde et pour le transformer
D?un seul pas de mon coeur je vous entraînerai
Je suis sans forces j?ai vécu je vis encore
Mais je m?étonne de parler pour vous ravir
Quand je voudrais vous libérer pour vous confondre
Aussi bien avec l?algue et le jonc de l?aurore
Qu?avec nos frères qui construisent leur lumière
Paul Eluard.
Naissance
22/04/06
Ecoutez !
Un grand trouble, un vertige, un enivrement subit, une lourdeur étrange, un magnétisme lointain, une attraction douce et terrible, une incantation des Astres, un mot d’ordre, un cri de sphère en sphère, des adieux déchirants à la vie Supérieure, aux bien-aimés, une prière, une cérémonie solennelle, aux rites funèbres, une dernière étreinte, un dernier baiser, un serment de se souvenir et de revenir, un Génie aux pieds ailés qui prend l’immortelle et l’entraîne vers les Gouffres, l’Immensité d’en haut qui se ferme, celle d’en bas qui s’ouvre avec fracas, l’Océan tumultueux des Générations, Abîmes d’Âmes gagnant ou quittant la cime ou le fond de l’atmosphère d’un autre Astre, bataille électrique des passions et des instincts de la Terre…. puis… quoi donc ?
Saint Yves d’Alveydres
Prière
20/04/06
Selon Proclus, " la prière n’est pas une invocation aux dieux pour en obtenir des faveurs; elle est pure de toute espérance; c’est l’élan de l’âme vertueuse vers le divin, source de toute perfection. Ce qui procède des dieux, tout en s’en distinguant, n’en est pas tout à fait séparé. En vertu de l’affinité qui l’unit encore à son principe, il tend à y revenir, et l’acte d’amour et d’intelligence qui le porte vers un Dieu est la prière.
L’essence de la prière c’est une conversion de l’âme vers la divinité; son effet immédiat, une plus grande vertu; son terme suprême, l’absorption en Dieu.
Les hommes se trompent étrangement; ils s’imaginent que Dieu se retire d’eux ou qu’il s’en rapproche, et que la force de la prière est de l’attirer et de le faire descendre à eux. Dieu est toujours et partout présent; il est intime à nos âmes, ou plutôt nos âmes sont en lui.
Lorsque nous croyons qu’il se rapproche de nous, c’est nous qui, par la vertu, l’amour et la prière nous rapprochons de lui, en nous unissant plus intimement à sa pure essence par la partie de notre être qui lui ressemble. Dieu ne descend pas vers l’âme : c’est l’âme qui se relève jusqu’à lui. "
Jacques Denis
( in "Histoire des idées et des théories morales de l’antiquité" )
Soleil
20/04/06
Sept astres errants circulent dans les routes de l’Olympe, et avec eux est filée l’éternité. La Lune qui brille la nuit, le lugubre Kronos, le doux Soleil, la Paphienne, protectrice de l’hymen, le courageux Arès, le fécond Hermès, et Zeus, principe de la naissance, source de la nature. Les mêmes ont reçu en partage la race humaine, et il y a en nous la Lune, Zeus, Arès, Aphrodite, Kronos, le Soleil, Hermès. Aussi tirons-nous du fluide éthéré les larmes, le rire, la colère, la parole, la génération, le sommeil, le désir. Les larmes c’est Kronos, Zeus la génération, Hermès la parole, Arès le courage, la Lune le sommeil, Kythérée le désir, le Soleil le rire, car c’est lui qui égaie la pensée humaine et le monde infini.
Stobée .( in "Hermès Trismégiste" )
Esthétique
17/04/06
«…la musique, les états de bonheur, la mythologie, les visages travaillés par le temps, certains crépuscules et certains endroits, veulent nous dire quelque chose, ou bien ont dit quelque chose que nous n’aurions pas dû perdre, ou vont dire quelque chose; cette imminence d’une révélation qui ne se produit pas est, peut-être, le fait esthétique.»
Jorge Luis Borges
Serapis
16/04/06
…Or, la tête du lion figure le temps présent, qui, placé entre le passé et l’avenir, jouit d’une force énergique par le fait de son action actuelle. Le temps passé est figuré par la tête du loup, parce que le souvenir des choses passées est enlevé et dévoré. La tête caressante du chien désigne les événements futurs à l’égard desquels l’espérance nous flatte, bien qu’incertaine à qui cependant le temps obéirait-il, si ce n’est à celui qui en est l’auteur? Le calathus qui surmonte la tête de la statue figure la hauteur du soleil et la puissance de sa capacité, qui est telle que tous les éléments terrestres reviennent en lui, enlevés par la force de la chaleur qui émane de son sein…
Macrobe .(Les Saturnales, Livre I. Chapitre XX)
Sacrifice
14/04/06
« Aux sages il dit :
Un agneau remplace un homme.
Il donne l?agneau en échange de sa vie,
La tête de l?agneau, il la donne pour celle de l?homme? »
Fragment suméro-assyrien .(Bibliothèque d?Assurbanipal)
L’oeuf du monde
13/04/06
" Là-bas, c’est à dire sans doute à l’horizon, où ciel et mer se touchent l’un l’autre, il y a entre les deux hémisphères de l’oeuf du monde une fente étroite par laquelle on peut sortir pour parvenir sur "le dos du ciel" et où a lieu… l’union avec Brahman."
Paul Deussen .(in "La Philosophie des Upanishads"
L’arbre de vie
12/04/06
"Que fut le bois, que fut l’arbre
Avec lesquels terre et ciel furent formés ?
Sages, que votre esprit cherche à comprendre."
(Rig Veda – 10, 81, 4)
Âme
11/04/06
« Pour ce qui est de l?âme, il la plaça au centre du monde, puis l?étendit à travers toutes ses parties et même en dehors, de sorte que le corps en fût enveloppé ; cercle entraîné dans une rotation circulaire, c?est là comme il établit le ciel ; rien qu?un seul solitaire capable en vertu de son excellence d?être en union de soi à soi sans avoir besoin de rien d?autre, objet de connaissance et d?amitié pour soi-même, à en être comblé ! C?est par tous ces moyens qu?il le fit naître dieu bienheureux. »
Platon .( Timée )
Le Bois
10/04/06
" Je sais que je fus suspendu à l’arbre agité par le vent
Durant neuf nuits,
Blessé par le javelot, consacré à Odin,
Moi-même à moi-même."
( in "Hávamál " ? L’ode du Très-Haut )
l’Homme sphérique
09/04/06
" Ma langue est sans parole et ce qui se passe en moi, certes mon esprit le voit bien, mais ne l’explique pas. Il contemple l’invisible dépourvu de toute forme, absolument simple, non composé et infini en grandeur. Car il ne contemple nul commencement et ne voit nulle fin, il n’a conscience absolument d’aucun milieu et ne sait pas comment il pourrait exprimer ce qu’il voit.
C’est un tout, je crois, qui apparaît non avec l’être même, mais au contraire par une participation. Car c’est avec du feu qu’on allume du feu, et l’on reçoit le feu tout entier; celui-ci cependant reste non diminué et non divisé comme auparavant. Et pourtant ce qui se communique se sépare du premier; et il s’en va comme quelque chose de corporel dans plusieurs flambeaux. Or celui-là est quelque chose de spirituel, incommensurable, indivisible et inépuisable. Car il ne se divise pas en se donnant à un grand nombre, mais subsiste indivisé et il est en moi, et il s’épanouit en moi, dans mon pauvre coeur comme un soleil ou un disque solaire, semblable à la lumière, car c’est une lumière ".
Syméon .(970-1040) .(in " Chant d’amour à Dieu " )
l’Homme sphérique
09/04/06
" Ma langue est sans parole et ce qui se passe en moi, certes mon esprit le voit bien, mais ne l’explique pas. Il contemple l’invisible dépourvu de toute forme, absolument simple, non composé et infini en grandeur. Car il ne contemple nul commencement et ne voit nulle fin, il n’a conscience absolument d’aucun milieu et ne sait pas comment il pourrait exprimer ce qu’il voit.
C’est un tout, je crois, qui apparaît non avec l’être même, mais au contraire par une participation. Car c’est avec du feu qu’on allume du feu, et l’on reçoit le feu tout entier; celui-ci cependant reste non diminué et non divisé comme auparavant. Et pourtant ce qui se communique se sépare du premier; et il s’en va comme quelque chose de corporel dans plusieurs flambeaux. Or celui-là est quelque chose de spirituel, incommensurable, indivisible et inépuisable. Car il ne se divise pas en se donnant à un grand nombre, mais subsiste indivisé et il est en moi, et il s’épanouit en moi, dans mon pauvre coeur comme un soleil ou un disque solaire, semblable à la lumière, car c’est une lumière ".
Syméon .(970-1040) .(in " Chant d’amour à Dieu " )
Reliance
09/04/06
"Tu fais très bien de persister à acquérir la sagesse, qu’il est ridicule de souhaiter, alors qu’on peut l’obtenir de soi-même. Pourquoi lever la main au ciel ou prier le gardien du temple de nous laisser approcher de la statue du dieu, comme pour nous mieux faire entendre ? Le dieu est près de toi, il est avec toi, il est en toi.
Oui, Lucilius, il y a en nous un esprit sacré qui observe et surveille nos bonnes et nos mauvaises actions; comme nous le traitons, il nous traite. Dans tout homme de bien il y a un dieu. C’est lui qui nous donne des conseils nobles et élevés. Oui, dans chaque homme de bien il y a un dieu; lequel ? Nul ne le sait."
Sénèque .( in "41ème lettre à Lucilius" )
Le Son initial
07/04/06
" Or la voix et le nom (sont) soleil et lune."
Hippolytos .( in "Elenchos" )
La voie de l’oubli
06/04/06
"…et les hommes s’en vont admirer de hautes montagnes, les vastes flots de la mer et les fleuves qui tombent en mugissant puissamment et l’océan et le cours des astres, et ils s’oublient en présence de tout cela."
Saint Augustin .(in " Confessions " )
Mithra
05/04/06
" Tu verras Dieu dans sa toute puissance, au visage lumineux, jeune, à la chevelure d’or, avec des pantalons bouffants, tenant dans sa main droite l’épaule d’or d’un boeuf, qui est la constellation de l’ours, qui meut et tourne le ciel montant et descendant chaque heure, alors tu verras jaillir de ses yeux des éclairs et de son corps des étoiles".
Dieterich .( in "Mithrasliturgie" )
Gnose
04/04/06
" Et je le dirai avec audace, celui qui poursuit la gnose à cause de la science divine elle-même n’embrassera pas la gnose parce qu’il veut être sauvé. L’intelligence, en vertu de l’exercice, tend à être toujours en acte; et cette intelligence toujours active, devenue l’essence du gnostique, par sa tension ininterrompue, se transforme en contemplation permanente et demeure une substance vivante; si donc, par hypothèse, on proposait au gnostique de choisir ce qu’il préfère de la connaissance de Dieu ou du salut éternel à supposer que ces choses fussent séparées alors qu’elles sont absolument identiques, il choisirait sans aucune hésitation la connaissance de Dieu estimant qu’il faut préférer pour elle-même la capacité qu’a la foi de s’élever à la Connaissance par l’amour."
Clément d’Alexandrie .( in " Stromates " )
Le grand livre de l’être
02/04/06
" L’alif réfère au Soi divin qui est l’initium de l’être. La lettre lâm réfère à l’intelligence agente appelée Gabriel (comme ange de la Connaissance et de la Révélation) : elle est le milieu ou centre de l’être. La lettre mîm réfère à Mohammad qui est le terme de l’être et par qui s’achève le cycle de l’être, l’être rejoignant alors l’initium de son cycle."
Kamâloddin Abdorrazâq Kâshânî
" Le cycle est complet : le "grand livre de l’être" est alors achevé."
Henri Corbin
Le grand livre de l’être
02/04/06
" L’alif réfère au Soi divin qui est l’initium de l’être. La lettre lâm réfère à l’intelligence agente appelée Gabriel (comme ange de la Connaissance et de la Révélation) : elle est le milieu ou centre de l’être. La lettre mîm réfère à Mohammad qui est le terme de l’être et par qui s’achève le cycle de l’être, l’être rejoignant alors l’initium de son cycle."
Kamâloddin Abdorrazâq Kâshânî
" Le cycle est complet : le "grand livre de l’être" est alors achevé."
Henri Corbin
Middoth
02/04/06
?( de Dieu ), C?ur de l?Univers, partent les étendues indéfinies qui se dirigent, l?une en haut, l?autre en bas,celle-ci à droite, celle-là à gauche, l?une en avant, l?autre en arrière ; dirigeant son regard vers ces six étendues comme vers un nombre toujours égal, il achève le monde ; il est le commencement et la fin (l?alpha et l?oméga) ; en lui s?achèvent les six phases du temps et c?est de lui qu?elles reçoivent leur extension indéfinie ; c?est là le secret du nombre sept.
Clément d?Alexandrie