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Meta
SOMA
29/10/05
je ferai de ton corps un calice
et l’emplirai de l’élixir de vie
tu boiras le breuvage aux coupes de tes sens
et du noir alchimique extirpé
brassé en un maelstrom de gènes
l’or purifié serpentera jusqu’à ton front
puis se déversera en pleurs de saules
pour se répandre en toi
ce n’est qu’à cet ultime instant
que tu pourras réintégrer
l’unique réalité
la Conscience primordiale
Il reste autre chose à dire…
25/10/05
Il reste autre chose à dire, mais c’est l’Esprit saint qui t’en fera le récit, sans moi,
Ou plutôt, c’est toi-même qui le diras à ta propre oreille; ni moi ni un autre que moi ne te le dira, ô toi qui es toi-même:
Ainsi, lorsque tu t’endors, tu vas de la présence de toi-même à la présence de toi-même;
Tu entends ce qui vient de toi-même et tu crois qu’on t’a dit secrètement en songe ce que tu as entendu.
Djalal-od din Rumi (Mathnawi)
Il reste autre chose à dire…
25/10/05
Il reste autre chose à dire, mais c’est l’Esprit saint qui t’en fera le récit, sans moi,
Ou plutôt, c’est toi-même qui le diras à ta propre oreille; ni moi ni un autre que moi ne te le dira, ô toi qui es toi-même:
Ainsi, lorsque tu t’endors, tu vas de la présence de toi-même à la présence de toi-même;
Tu entends ce qui vient de toi-même et tu crois qu’on t’a dit secrètement en songe ce que tu as entendu.
Djalal-od din Rumi (Mathnawi)
adolescent
24/10/05
Lorsqu’un adolescent cloue ses portes de l’intérieur et prend le large avec la pure colère des torrents, des sources cachées dans ses propres eaux l’accompagnent comme des voyageurs clandestins, tandis qu’au loin ceux qu’il croit quitter s’amenuisent, le regard chargé à couler d’humanité.
Guy Bellay (La liberté, c’est dehors – 1984)
sur la même barque…
20/10/05
C’est une richesse du Web que de permettre le partage des idées, des passions, des affinités, et la découverte, toujours surprenante, parfois déconcertante, mais toujours enrichissante, de personnes qui vous ressemblent un peu, ne serait-ce que parce qu’elles ont fait le pas, elles aussi, d’écrire, de peindre, de transmettre ce qui ensoleille leur vie. Apprendre à mieux se connaître en reconnaissant les autres, en se disant que nous sommes tous des parcelles de lumière, de la même Lumière, tel est certainement ce qui nous relie profondément, quelles que soient nos croyances ou nos incroyances.
Sites à voir, à revoir?
http://grapheus.hautetfort.com/
http://perso.wanadoo.fr/dachlmat/
http://gmc.blogspirit.com/
http://www.ellesait.blogspot.com/
http://chezmimidup.blogspirit.com/
sur la même barque…
20/10/05
C’est une richesse du Web que de permettre le partage des idées, des passions, des affinités, et la découverte, toujours surprenante, parfois déconcertante, mais toujours enrichissante, de personnes qui vous ressemblent un peu, ne serait-ce que parce qu’elles ont fait le pas, elles aussi, d’écrire, de peindre, de transmettre ce qui ensoleille leur vie. Apprendre à mieux se connaître en reconnaissant les autres, en se disant que nous sommes tous des parcelles de lumière, de la même Lumière, tel est certainement ce qui nous relie profondément, quelles que soient nos croyances ou nos incroyances.
Sites à voir, à revoir?
http://grapheus.hautetfort.com/
http://perso.wanadoo.fr/dachlmat/
http://gmc.blogspirit.com/
http://www.ellesait.blogspot.com/
http://chezmimidup.blogspirit.com/
Origine
20/10/05
Ramer à l’envers….
vers la lumière de source
frôlée un matin de corail
couleur du sang couleur du temps couleur de rêve
le temps enfui le temps brûlé
quand la mémoire glisse
entre les lèvres de l’oubli palmiers limpides
une place assise qui attend toujours
sur la barque vide
le regard singulier qui neigeait dans tes yeux.
Pierre Coulon (Sur un air de vanille – 1984)
Circept
18/10/05
?le passé bouge. Le futur aussi. Seul le présent est immobile.Il relit ces lignes que sa main vient d’écrire, lève les yeux, voit son reflet transparent sur la vitre. La nuit habite les feuillages mais le ciel clair permet de lire encore les mots sur le papier. Encore un peu. Une pluie soudaine traverse l’instant. Sa rumeur l’enveloppe. Il n’écrit plus. Il devient le silence?
Jacques Ancet (de l’obstinée possibilité de la lumière)
En contrepoint
Le cercle
Au grain de poussière
Les myriades de galaxies
Au froid stellaire
La chaleur d’un amour
Au silence profond
La Parole immanente
Le regard
16/10/05
Il est plus subtil que la méditation et lui est supérieur parce qu’il marque le début de la vie contemplative… le fait de plonger son regard en soi-même ou dans d’autres épiphanies et de s’en abstraire [pour entrer] dans la vision du Divin relève de la pénétration.
Ibn Ajiba (El Nazra)
Errance
12/10/05
Nous gravîmes des cols escarpés où, du haut des falaises, des babouins vociféraient à notre passage tandis que le gypaète barbu planait au-dessus d’abîmes brumeux, et nous nous reposâmes sur la berge de torrents aux eaux froides dans les forêts de genévriers et d’oliviers sauvages. Les fleurs sauvages abondaient, jasmins et chèvrefeuilles, roses, oeillets et primevères. Parfois nous passions la nuit dans un château avec un émir, parfois dans une hutte de terre avec un esclave, et partout nous étions bien reçus. Nous mangions bien et dormions confortablement, mais je ne pouvais oublier le désert et le défi des sables…
Le soleil était au bord du désert, ballon rouge sans chaleur.
Wilfred Thesiger (Le Monde d’un nomade)
Lumière
10/10/05
La lampe veut qu’on la place sur une hauteur pour les autres, non pour elle-même. Pour elle, il n’y a ni haut ni bas, partout elle demeure lampe lumineuse; mais elle veut que sa lumière parvienne aux autres. Le soleil, qui est haut dans le ciel, demeurerait soleil s’il était bas, mais le monde resterait dans l’obscurité. Il n’est pas haut pour lui, mais pour les autres.
Rûmî (Le Livre du Dedans)
Lumière
10/10/05
La lampe veut qu’on la place sur une hauteur pour les autres, non pour elle-même. Pour elle, il n’y a ni haut ni bas, partout elle demeure lampe lumineuse; mais elle veut que sa lumière parvienne aux autres. Le soleil, qui est haut dans le ciel, demeurerait soleil s’il était bas, mais le monde resterait dans l’obscurité. Il n’est pas haut pour lui, mais pour les autres.
Rûmî (Le Livre du Dedans)
néant
08/10/05
Il n’y avait rien.Il y eut quelque chose. Il n’y a plus rien.
Si le néant était demeuré noir, je ne le conterais. Mais pour un temps il devint clair.
C’est ce passage du noir au noir à travers la lumière que je chante.
Ecoutez mon histoire, elle va de la mort à la mort, mais j’ai vécu.
Elle va de la laideur à la laideur mais sans empêcher la foudre de couronner la beauté le simple temps de sa mort ardente.
La pierre roule le long de la pente.
Alain Borne ( Le Plus Doux Poignard – 1971)
néant
08/10/05
Il n’y avait rien.Il y eut quelque chose. Il n’y a plus rien.
Si le néant était demeuré noir, je ne le conterais. Mais pour un temps il devint clair.
C’est ce passage du noir au noir à travers la lumière que je chante.
Ecoutez mon histoire, elle va de la mort à la mort, mais j’ai vécu.
Elle va de la laideur à la laideur mais sans empêcher la foudre de couronner la beauté le simple temps de sa mort ardente.
La pierre roule le long de la pente.
Alain Borne ( Le Plus Doux Poignard – 1971)
départ
08/10/05
J’aimerais imaginer …. si avant toi je prends la route
(il est probable et juste que cela soit ainsi)
j’aimerais pouvoir imaginer …. qu’il s’agit en effet
d’entreprendre un voyage …. d’abord sur la barque d’Egypte
le long des eaux privées de ciel
puis dans la contrée à l’envers du miroir
Et si les peseurs d’âme et les gardiens du seuil
m’avaient laissé passer
j’arriverais le premier dans une maison semblable
à celle où nous sommes
Je préparerais tout … en attendant que tu arrives
Le lit serait fait … les provisions rangées
le feu préparé … juste une allumette
On frappe un soir à la porte … J’ouvre … C’est toi
"Est-ce que le temps t’a semblé long ?"
Mais déjà … en posant la question
tu ne comprends plus le sens de tes paroles
car te voici pareille à celui que je suis devenu
ne sachant plus ce que veut dire
le mot temps
Claude ROY (Minuscule supplément au LIVRE DES MORTS égyptien – A la lisière du temps)
départ
08/10/05
J’aimerais imaginer …. si avant toi je prends la route
(il est probable et juste que cela soit ainsi)
j’aimerais pouvoir imaginer …. qu’il s’agit en effet
d’entreprendre un voyage …. d’abord sur la barque d’Egypte
le long des eaux privées de ciel
puis dans la contrée à l’envers du miroir
Et si les peseurs d’âme et les gardiens du seuil
m’avaient laissé passer
j’arriverais le premier dans une maison semblable
à celle où nous sommes
Je préparerais tout … en attendant que tu arrives
Le lit serait fait … les provisions rangées
le feu préparé … juste une allumette
On frappe un soir à la porte … J’ouvre … C’est toi
"Est-ce que le temps t’a semblé long ?"
Mais déjà … en posant la question
tu ne comprends plus le sens de tes paroles
car te voici pareille à celui que je suis devenu
ne sachant plus ce que veut dire
le mot temps
Claude ROY (Minuscule supplément au LIVRE DES MORTS égyptien – A la lisière du temps)
Vieil océan
07/10/05
Vieil océan,
ta forme harmonieusement sphérique,
qui réjouit la face grave
de la géométrie,
ne me rappelle que trop les petits yeux de
l’homme, pareils à
ceux du sanglier pour la petitesse, et à
ceux des oiseaux de nuit pour la perfection
circulaire du contour. Cependant,
I’homme s’est cru beau dans tous les siècles.
Moi, je suppose plutôt
que l’homme ne croit à sa beauté
que par amour-propre; mais,
qu’il n’est pas beau réellement et qu’il s’en doute;
car, pourquoi regarde-t-il la figure
de son semblable, avec tant de mépris ?
Je te salue, vieil océan !
Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont
(in Les Chants de Maldoror)
Vieil océan
07/10/05
Vieil océan,
ta forme harmonieusement sphérique,
qui réjouit la face grave
de la géométrie,
ne me rappelle que trop les petits yeux de
l’homme, pareils à
ceux du sanglier pour la petitesse, et à
ceux des oiseaux de nuit pour la perfection
circulaire du contour. Cependant,
I’homme s’est cru beau dans tous les siècles.
Moi, je suppose plutôt
que l’homme ne croit à sa beauté
que par amour-propre; mais,
qu’il n’est pas beau réellement et qu’il s’en doute;
car, pourquoi regarde-t-il la figure
de son semblable, avec tant de mépris ?
Je te salue, vieil océan !
Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont
(in Les Chants de Maldoror)
Enseignement
06/10/05
L’enseignement de l’araignée n’est pas pour la mouche.
Henri Michaux
Sablier
04/10/05
Ce qui est inférieur est comme ce qui est supérieur, et ce qui est supérieur est comme ce qui est inférieur, pour perpétuer les miracles d’une chose unique.
Appolonios de Tyane
Grains de temps en puissance
ils émergent de l’Un
mouvants et silencieux
ils tombent et puis s’entassent
pour ne plus devenir que du temps écoulé.
Nébuleuse
02/10/05
Si tu as un vrai désir, du courage et de l’intelligence, écarte ce voile et tu apprendras à te connaître.
(extrait d’un rituel du Rite Ecossais Rectifié, au grade de Compagnon)
Nébuleuse
02/10/05
Si tu as un vrai désir, du courage et de l’intelligence, écarte ce voile et tu apprendras à te connaître.
(extrait d’un rituel du Rite Ecossais Rectifié, au grade de Compagnon)