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Meta
Calme bloc ici-bas chu d’un désastre obscur
Que ce granit du moins montre à jamais sa borne
Aux noirs vols du Blasphème épars dans le futur.
Stéphane Mallarmé
in » Le tombeau d’Edgar Poe «
Plaine hongroise
28/09/11
………………
nous, nation cueilleuse de mauvaises herbes,
la mort nous vient pieds nus et toute ravaudée !
Allons, poète! Ta lune est morte;
ton ombilic est une corde;
tu claques des doigts, la ville est incendiée,
ta plume sans toucher d’allumette, se met à fumer.
Ô vous qui avez les nues pour ramée,
Petits sureaux déguenillés –
sur la grand’route voyez filer
l’exil muet des peupliers!
Attila József
in » Ni père, ni mère «
Lac
21/09/11
Ces villes ne sont plus ; et, miroir du passé,
Sur leurs débris éteints s’étend un lac glacé,
Victor Hugo
in » Les Orientales «
Un vieux de rien…
16/09/11
est-ce Ulysse qui passe ? où ?
Là, le damné, vers la terre
promise, le connard, un vieux
de rien. Il se gratte à l’au-delà
du feu
qui est debout face à l’arbre ?
Une sagesse s’accumule entre eux,
quelques mots, un nom, un silence
l’exigence des courbes retrouvant
l’énigme du fruit
dans le lointain les voix des
prières perdues, oubliées
Israël Eliraz
in » et tout cela pour dire ose «
L’arbre
09/09/11
C’est l’heure où l’on voit l’arbre
comme sur une toile
du moment qu’on regarde
on ne peut se passer de bien
regarder. C’est là où passe
l’enchantement sans nom
là, où il n’y a rien à faire, de
l’autre côté d’un rouge
l’arbre se charge du monde
Israël Eliraz
in » et tout cela pour dire ose «
Le point immobile
06/09/11
Au point immobile du monde qui tourne
Ni chair, ni absence de chair :
Ni origine, ni destinée ;
Au point immobile, là est la danse,
Mais sans arrêt ni mouvement.
Et n’appelez pas fixité,
Là où passé et futur se rejoignent.
Mouvement sans source ni but,
Ni ascension ni déclin.
Sans le point, le point immobile,
Il n’y aurait nulle danse,
Et il n’y a que la danse.
Thomas Stearns Eliot