Plaine hongroise

28/09/11

………………

nous, nation cueilleuse de mauvaises herbes,
la mort nous vient pieds nus et toute ravaudée !

Allons, poète! Ta lune est morte;
ton ombilic est une corde;
tu claques des doigts, la ville est incendiée,
ta plume sans toucher d’allumette, se met à fumer.

Ô vous qui avez les nues pour ramée,
Petits sureaux déguenillés –
sur la grand’route voyez filer
l’exil muet des peupliers!

 

Attila József

in  » Ni père, ni mère « 

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