Initiation

27/07/05

Ainsi, tel l’Ange du silence descendant des profondeurs du ciel, subrepticement, s’installe quelque chose de totalement calme, auquel vient se mêler une parfaite sérénité tissée des ors et des couleurs de pierres précieuses que recèlent la terre dont chacun de nos pas s’irradient. Et cette parfaite adéquation entre les forces du ciel et celle de cette planète nous permet d’éprouver ce que de nombreuses religions ont décrit comme un état indicible de la conscience et que peut-être on peut nommer comme étant l’ouverture du C?ur et l’expérience d’un nouvel état lumineux de l’Être.



Vincent Ravalec (Ngenza ? Cérémonie de la connaissance)



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mort

25/07/05

Voilée nimbée de pans de bleu d’un ciel qui vient mourir sans bruit

frôlement d’un silence et d’un regard aimant

voix d’ange qui murmure et promet d’effacer le visible

qui nous sépare encore

attentive épiant le moment d’oubli de sa présence

pour me prendre la main me mener dans sa nuit

où les êtres se fondent

en faisceaux de lumière et rais d’éternité…




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la voie

23/07/05

une longue route jonchée de savoirs

piétinée de mois errants

aux masques étranges du paraître

qui se saluent doctement lentement

même parfois s’étranglent?

au milieu du chemin

mes pas s’emplissent de la voie

mes doigts arrachent

les derniers lambeaux de peau fardée

au travers des barreaux d’une pluie battante

j’entrevois le soleil

et sais que dans ses flammes

m’attend la source fraîche





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TAO

22/07/05

?La différence crée les noms.

Dès que les noms existent

La séparation existe.

Si l’on sait où s’arrêter

On se libère du danger.



La voie est au monde

Ce que sont les fleuves et la mer

Aux torrents et aux rivières.



LAO TSEU (Tao Te King)



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MOTS

21/07/05

Les mots ? je l’imagine souvent ? sont de petites maisons, avec cave et grenier. Le sens commun séjourne au rez-de-chaussée, toujours prêt au "commerce extérieur", de plain-pied avec autrui, ce passant qui n’est jamais un rêveur.

Monter l’escalier dans la maison du mot c’est, de degré en degré, abstraire. Descendre à la cave, c’est rêver, c’est se perdre dans les lointains couloirs d’une étymologie incertaine, c’est chercher dans les mots des trésors introuvables.

Monter et descendre, dans les mêmes mots, c’est la vie du poète.

Monter trop haut, descendre trop bas est permis au poète qui joint le terrestre à l’aérien. Seul le philosophe sera-t-il condamné par ses pairs à vivre au rez-de-chaussée ?



Bachelard (La poétique de l’espace)





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Ocelles

20/07/05

Ou bien, imaginez que les cinq couleurs des ocelles du paon sont vos cinq sens, dans un espace sans limites. Laissez leur beauté envahir l’espace. De même, n’importe quel point dans l’espace ou sur un mur. Jusqu’à ce que le point se dissolve. Alors, le désir d’autre chose se réalisera.



Bwagwan Shree Rajneesh (Le livre des secrets. Sutra 13)



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Hainteny

18/07/05

Six routes

partent du pied de l’arbre-voyageur:

la première conduit au village-de-l’oubli,

la seconde est un cul-de-sac,

la troisième n’est pas la bonne,

la quatrième a vu passer la chère-aimée

mais n’a pas gardé la trace de ses pas,

la cinquième

est pour celui-que-mord-le-regret,

et la derniere…

je ne sais si praticable.



RANAIVO



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Main d’oeuvre

15/07/05

?.La main suit la vie à la trace

la main trace la vie et modèle sa face

rien ne s’efface aujourd’hui.



Roland Giguère (février 1997)



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Ô Burundi

15/07/05

hora nkurinde izuba

nawe undinde irungu









Tout doux je te mettrai à l’abri du soleil

Et toi tu me mettras à l’abri de la solitude.

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Ô Burundi

15/07/05

hora nkurinde izuba

nawe undinde irungu









Tout doux je te mettrai à l’abri du soleil

Et toi tu me mettras à l’abri de la solitude.

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Irradié

15/07/05

Connaissez-vous la druidesse, la fée qui, d’un coup de baguette, d’un Abracadabra, fera de moi, éternelle âme en peine, un incarné ? Sinon, moi, conquérant du vide, je lance mes escouades d’éclairs de brume et de mirages à l’assaut des galaxies.



JACQUES HIGELIN ( IRRADIE LYRICS )









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Irradié

15/07/05

Connaissez-vous la druidesse, la fée qui, d’un coup de baguette, d’un Abracadabra, fera de moi, éternelle âme en peine, un incarné ? Sinon, moi, conquérant du vide, je lance mes escouades d’éclairs de brume et de mirages à l’assaut des galaxies.



JACQUES HIGELIN ( IRRADIE LYRICS )









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PLONGEUR

13/07/05

Technique d’immersion et de descente sur un fond dans l’espace lointain.



Compétence N° 2 du plongeur de niveau 3

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Roulez dans vos sentiers de flamme,

Astres, rois de l’immensité!

Insultez, écrasez mon âme

Par votre presque éternité!

Et vous, comètes vagabondes,

Du divin océan des mondes

Débordement prodigieux,

Sortez des limites tracées,

Et révélez d’autres pensées

De celui qui pensa les cieux!



Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)



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Roulez dans vos sentiers de flamme,

Astres, rois de l’immensité!

Insultez, écrasez mon âme

Par votre presque éternité!

Et vous, comètes vagabondes,

Du divin océan des mondes

Débordement prodigieux,

Sortez des limites tracées,

Et révélez d’autres pensées

De celui qui pensa les cieux!



Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)



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ECLAIR

11/07/05

A l’éclair violent de ta face divine,

N’étant qu’homme mortel, ta céleste beauté

Me fit goûter la mort, la mort et la ruine

Pour de nouveau venir à l’immortalité?.



Agrippa d’Aubigné (1552 – 1630)



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La Porte d’Or

10/07/05

Il y avait trente jours qu’ils marchaient et ils approchaient, quand Anne,

qui était en prière, vit paraître un ange qui lui dit : Va à la Porte qu’on appelle Dorée, pour y rencontrer ton époux, car il va te revenir aujourd’hui.

En hâte, elle s’y rendit avec ses servantes, et elle se tint près de la dite porte en prières. Elle attendait depuis déjà longtemps et commençait à se lasser, quand, levant les yeux, elle vit Joachim arriver avec ses troupeaux. Elle courut se jeter à son cou, rendant grâces à Dieu, et disant : J’étais veuve et voici que je ne le suis plus ; j’étais stérile et voici que j’ai conçu.




Protévangile de la Naissance de Marie (Apocryphe)



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mains jointes

09/07/05

…A jointes mains vous proi

Douche dame, merchi.

Lies sui quant je vous voi,

A jointes mains vous proi

Aiiés merchi de moi,

Dame, je vous em pri.

A jointes mains vous proi,

Douche dame, merchi….




ADAM DE LA HALLE (Je muir, je muir d’amourete)



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ex nihilo…

07/07/05

Si la lumière divine ne vient pas à son aide, l’âme ne peut contempler l’Unique.

Si l’on demeure en soi-même, on ne peut la voir, le vrai "Toi", c’est Lui,

sache-le. Tu étais un océan, tu es devenu une goutte d’eau.

Retourne à cet océan,

Afin de redevenir ce même océan, et t’abolir dans cette Essence, cette beauté, cette majesté.

Affranchis-toi de l’opposé, du semblable, et du nombre, pour que le Dieu Unique Se révèle à toi.

Une fois anéanti, tu deviendras subsistant; recherche la vie éternelle à partir du néant.




Sultan Valad ( La parole secrète )







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promesse

02/07/05

C’est une lourde porte aux croisillons d’ébène.

Les rais qui filtrent s’écrasent sur le sol

Epuisés par leur faix de poussières d’étoiles

Et dessinent sur l’ocre un pavé mosaïque.

Les paupières de l’homme sont lourdes de sommeil

Ses pas sont lents rythmés par les instants

Ses pieds sont nus retournant à la glaise

L’esprit rivé au long fleuve du temps

En quête d’on ne sait quelle vérité.

Parfois la porte s’ouvre à celui qui prononce le Nom

Lui laissant entrevoir un jardin lumineux

Où murmure un ruisseau promesse de fraîcheur

Et les paradisiers l’entraînent

En leur tumulte de couleurs

Vêtu d’une aube blanche

Vers un maelstrom d’Or.




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