promesse

02/07/05

C’est une lourde porte aux croisillons d’ébène.

Les rais qui filtrent s’écrasent sur le sol

Epuisés par leur faix de poussières d’étoiles

Et dessinent sur l’ocre un pavé mosaïque.

Les paupières de l’homme sont lourdes de sommeil

Ses pas sont lents rythmés par les instants

Ses pieds sont nus retournant à la glaise

L’esprit rivé au long fleuve du temps

En quête d’on ne sait quelle vérité.

Parfois la porte s’ouvre à celui qui prononce le Nom

Lui laissant entrevoir un jardin lumineux

Où murmure un ruisseau promesse de fraîcheur

Et les paradisiers l’entraînent

En leur tumulte de couleurs

Vêtu d’une aube blanche

Vers un maelstrom d’Or.




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