Un ami, quelques livres, un regard quasi quotidien sur la littérature et tout ce qui s’y rapporte…

http://grapheus.hautetfort.com/index.html



Tisser sur la toile des mots, des émotions, des images et des cris…

Laisser suspendus des silences…

Comment ne pas se laisser prendre à rêver ensemble…

Comme me le rappelle Grapheus:

Borgès a écrit : « Le seul qui existe, c’est le rêveur.»



http://perso.wanadoo.fr/dachlmat/

Deux triangles entrecroisés figurent le sceau de Salomon et traduisent l’union parfaite du Ciel et de la Terre, du divin et de l’humain réalisée au sein de "l’Homme Universel".



Deux pyramides entrecroisées figurent la réintégration collective de l?homme, tous les êtres étant liés les uns aux autres.



Mariage alchimique, union du Roi et de la Reine, de l?Homme et de la Création, du conscient et de l?inconscient?

« L’oeil est le soleil du corps, comme le coeur est le soleil de l’âme,

et le soleil est à la fois l’oeil et le coeur du ciel. »



Frithjof Schuon

Notre destin réside en ce sourire d?enfant.

En cette veille de Noël, croyants ou non, certains hommes luttent, survivent ou meurent pour que leurs enfants, tous les enfants du monde, aient une raison de sourire, d?exprimer leur joie de vivre. L?étincelle de vie qui brille dans ces yeux semble éteinte à jamais pour certains.

A nous d?imaginer la mise en ?uvre de la fraternité et de nous y impliquer.

Un air à partager…

J’avais vingt ans…Je l’ai cherché durant cinquante ans…

Puis, par hasard, une radio italienne sur le net, une ritournelle, un silence, et le trombone de Dickie Wells qui coule comme du miel, et des sons dans le noir de mes souvenirs qui phosphènent en bleu…

Fermez les yeux quelques instants…Vous devenez le son qui s’infiltre en vous, frôle au passage un noeud de mélancolie, vous rappelle un visage, un parfum de magnolia ou de violette, une tête qui tourne, des volutes de fumée, un sourire et peut-être un baiser…

une lumière qui se rallume… un désir de revivre cet instant…



http://coeurdeptah.fr/wordpress/images/Bill_Coleman_Black&Blue.mp3

Bouche entrouverte et pétrifiée du dieu

en un long cri muet

surgi de sa chair

et se perdant en mon éternité…

je me ferai colombe d’écume blanche

pour humecter ses lèvres

et les mots figés comme des grains de sable

coulent déjà en moi comme un fleuve de feu.

Les mots marchent en ligne à pas crissants de loup sur le feuillet de neige, perlant au fil de mes pensées.

Ils sont là, viennent lorsque je les évoque, et s?écoulent comme des parcelles de temps surgies d?un mien néant.

Je crois programmer leur destin au gré du hasard et du dé, les prenant un à un, les caressant, les modelant, les associant, les renvoyant parfois en ce lieu où germent et bouillonnent images et symboles, nombres pour la cadence et l?inspir, nuances de sons qui vrillent l?âme et réveillent de lointains souvenirs où se mêlent chaleurs et odeurs de violettes.



Mais qui me dit qu?ils ne sont pas vivants, enfouis dans les ghettos de mon inconscience, attendant simplement l?instant d?un appel, d?un écho, voire d?un ricochet de particule sur une onde mentale ?

Mi matière mi âme, aux formes scripturales en pleins et déliés, porteurs tout à la fois d?un sens unique ou spécifique, ils viennent et vont en attendant leur tour, guettant la cohérence des significations recherchées, humant l?instant où ils débouleront, perdront leur âme et s?immobiliseront, figés à tout jamais.



Rupture annoncée de leur être. Mais s?ils semblent gésir en leur beauté ultime, leur âme se tapit, je le sais, au détour d?une synapse ou d?un champ d?énergie car ils sont immortels.