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Meta
les mots
16/12/04
Les mots marchent en ligne à pas crissants de loup sur le feuillet de neige, perlant au fil de mes pensées.
Ils sont là, viennent lorsque je les évoque, et s?écoulent comme des parcelles de temps surgies d?un mien néant.
Je crois programmer leur destin au gré du hasard et du dé, les prenant un à un, les caressant, les modelant, les associant, les renvoyant parfois en ce lieu où germent et bouillonnent images et symboles, nombres pour la cadence et l?inspir, nuances de sons qui vrillent l?âme et réveillent de lointains souvenirs où se mêlent chaleurs et odeurs de violettes.
Mais qui me dit qu?ils ne sont pas vivants, enfouis dans les ghettos de mon inconscience, attendant simplement l?instant d?un appel, d?un écho, voire d?un ricochet de particule sur une onde mentale ?
Mi matière mi âme, aux formes scripturales en pleins et déliés, porteurs tout à la fois d?un sens unique ou spécifique, ils viennent et vont en attendant leur tour, guettant la cohérence des significations recherchées, humant l?instant où ils débouleront, perdront leur âme et s?immobiliseront, figés à tout jamais.
Rupture annoncée de leur être. Mais s?ils semblent gésir en leur beauté ultime, leur âme se tapit, je le sais, au détour d?une synapse ou d?un champ d?énergie car ils sont immortels.
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