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Meta
Lamed
26/05/11
Tu touchas les eaux, le calme des eaux, et
engendras la vibration : tu poussas en cercles :
tu descendis jusqu’au limon : tu pénétras dans
la nuit et la viscosité : le multiple poussa : racine
d’engendrement : tu es tu n’es pas immortel.
José Ángel Valente
in » Trois leçons de ténèbres «
yodh
18/05/11
La main : alliance de la main et de la parole :
d’aleph à tav s’étend yod : le temps indivis : la
durée de toute existence tient dans la première
lettre du nom : je ne pourrai franchir ce seuil :
ma voix n’est pas nue : la main est une vibration
très légère comme un souffle d’oiseau ou comme
l’éveil : ce qui est de temps n’est pas de temps :
je ne passerai ou n’entrerai pas dans le nom :
exil : je séparerai les eaux pour que tu parviennes
jusqu’à moi, dis-tu : la main est un grand oiseau
enflammé qui vole vers le couchant et se consume
comme une torche d’obscure lumière.
José Ángel Valente
in » Trois leçons de ténèbres «
Signe inversé
13/05/11
Il ne s’agit pas de parler,
ni non plus de se taire :
il s’agit d’ouvrir quelque chose
entre la parole et le silence.
Peut-être que lorsque tout passera,
y compris parole et silence,
restera cette zone ouverte
comme une espérance à rebours.
Et peut-être que ce signe inversé
constituera une mise en garde
pour ce mutisme illimité
où manifestement nous sombrons.
Roberto Juarroz
in » Poésie verticale, Trente poèmes «
évidence
10/05/11
la matière
carrément soufflée
les mains rapides
qui enroulent
les gestes uniques
ponctuant les visions
toutes ces mers
toujours humides
même sans la moindre pluie
la suffisance
l’irréfléchie
prête à nier
n’importe quelle évidence
Franck André Jamme
in » au secret «
Ce qui est…
05/05/11
Ce qui est. Feuille, caillou, rivière, abeille. Une poudre levée dans le vent d’un pas. Dans la lumière et dans la nuit. Mon indissoluble parenté. La bouche, ici et maintenant et toujours. Linge qui sèche dans l’étendue. Un rien limpide dans la figure que je devine, – et dans sa dispersion.
Lorand Gaspar
in » Feuilles d’observation «
Attente
01/05/11
Il n’y a pas de sens caché d’accord
Pas de signes au ciel
Ni dans les arbres
Mon cendrier se remplit
Il est quatre heures de l’après-midi
J’attends que les herbes crient
Jean-Christophe Belleveaux
in » Machine gun «