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Meta
Rêver de mourir…
27/12/10
Rêver de mourir d’être mort de
mourir peu à peu
dans un lit à peine fait
avec les enfants qui jouent
dans la pièce à côté
le bruit feutré des pantoufles sur les
escaliers
une chaise qui se déplace l’odeur
de choses qu’on devra abandonner
la hâte de celui qui t’aime
ce passage imperceptible
d’une saison à l’autre
d’une vie à l’autre qui s’annonce
dans un coup de vent
dans la tache de lumière qui s’agrandit
sur le plancher.
Mauro Fabi
in » Le Domaine des morts «
La courbe de tes yeux
22/12/10
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.
Paul Eluard
in » Capitale de la douleur «
Alchimie
20/12/10
« En traitant du Soufre, du Mercure et du Sel, je n’entends parler que d’une chose
unique, spirituelle ou corporelle; toutes les créatures sont cette chose unique ;
mais les propriétés la différencient. Quand je parle d’un homme, d’un animal, d’une
plante ou d’un être quelconque, tout cela est la même chose unique.
Tout ce qui est corporel est une même essence, plantes, arbres et animaux;
mais chacun diffère selon qu’au commencement le Verbe fiat y a imprimé une
qualité. »
Jacob Böhme
in » De Signatura «
la pierre de l’ennui
19/12/10
Dis qui tu es, toi qui reposes sur la pierre de l’ennui !
Ton visage ne reflète pas tes jours passés et tes yeux ne livrent pas tes secrets
La tempête qui t’a jeté là ne t’aurait-elle pas suffi ?
Le feu qui a brûlé tes doigts ne t’a-t-il pas apporté la souffrance des dieux ?
Dis, toi qui es assis ici, sur la pierre de l’ennui, le cœur fleurira-t-il un jour ?
La rose de la douleur poussera-t-elle ?
Une larme tombera-t-elle de l’œil du ciel désert ?
Abdo Wazen
in » La lampe de la discorde «
Vibrations
16/12/10
Il y a des blessures, dont seule
la mort délivre
Mais si quelqu’un frappait l’âme,
elle vibrerait longtemps, longtemps
sans bruit
Celui qui la martela
martela en elle
la fierté
Reiner Kunze
in » Nuit des tilleuls »
la parole blanchie
15/12/10
L’herbe étouffe les obus, l’herbe et son mortier de boue.
L’herbe a oublié le parfum d’infini, sa prime demeure.
Nus avons entrepris de la chauler, nous avons blanchi la parole,
Aussi vrai que nous parlons la langue des autres depuis l’origine.
Nimrod
in » Babel, Babylone «
La réintégration
14/12/10
« Il n’y a pas de différence entre la naissance éternelle, la réintégration et la
découverte de la Pierre philosophale. Tout étant sorti de l’éternité, tout doit y
retourner d’une même façon. »
Jacob Böhme
in » De Signatura Rerum «
Grandir
11/12/10
Comme une pierre mal tombée
Se redresse bizarrement
Un petit garçon s’arrête
Ne sait pas qu’il tord sa bouche
Comme un fragment sorti de la terre.
Il ne bouge pas, déjà
La salive qu’il avale touche sa gorge.
Comme du malheur qu’on pourrait caresser
Cet oiseau qu’il trouva, écrasé et soyeux,
C’était un matin.
Ce qui nous appelle ne bouge pas, parfois
La grande violence est venue avant.
Ariane Dreyfus
in » La Terre voudrait recommencer «
Le Gong
09/12/10
Le gong rend un son
comme si un soi blessé l’habitait.
Quand on le frappe, il résonne longtemps, longtemps
Profond est le lieu de la blessure.
Hwang Chi-Woo
Vestige d’une vieille haie de jardin
01/12/10
Aubépine et rouge-épine
branches entremêlées
à la vie à la mort
Rameaux d’écume
rouge dans le blanc
blanc dans le rouge
Bois fleurissant
à la vie à la mort
Reiner Kunze
in » Nuit des tilleuls «