nuages

12/12/05

…Baudelaire, à la fin du premier poème du Spleen à Paris , semble n’avoir multiplié les points de suspension :" J’aime les nuages…les nuages qui passent…là-bas…là-bas…les merveilleux nuages !" que pour que passent réellement sous les yeux les nuages, pour qu’ils apparaissent comme des points de suspension entre la terre et le ciel. C’est que regarder de la terre un nuage est la meilleure façon d’interroger son propre désir.



André Breton ( in "L’Amour Fou" )



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