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Volute
14/12/05
Voix de Faust : Comment ne pas brûler éternellement du désir de désirer ? Je ne veux pas être apaisé !
La fumée est affectée de formes éphémères, simulacres d?hommes et de femmes, grands comme les figures des titans, qui se font, se mêlent, s?épousent, se défont. Un chant circule de l?un à l?autre, une seule voix divine pour le désir aux corps innombrables :
Tremblante je renais, je m?avance, je suis saisie,
Nuage, elle obéit à l?ordre du désir, saisie elle s?éloigne
Et je reviens, tant désirée, la même, si différente
Pareille, elle flotte et s?en va
Semblable à moi-même, un regard trop clair et je fuis
La voilà ! qui renaît, imprécise à faire mal
Comme l??uvre du désir un regard brûlant et je suis précisée
Un clin d??il la saisit, déjà elle est perdue
Comme l??uvre du désir.
Faust : Est-ce elle ou moi ? Qui part ? Qui va plus loin ? Je veux la voir à sa naissance, j?ai fouillé les rêves, j?ai détourné les fleuves de la pensée pour découvrir leurs lits, je veux la prendre à sa naissance !
Hélène Cixous (Révolutions pour plus d?un Faust – 1975)
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