La mémoire naquit d’un coup de bâton. Le temple fut profané par ceux qui travaillent avec les mains, par ceux qui travaillent avec les pieds. Et ce fut le matin, et ce fut la nuit pour ceux qui ont faim, pour ceux qui rêvent et pour ceux dont le coeur a ses raisons.

Je me sauve. Comprenez-le comme vous voudrez, le miracle est là, derrière la porte. Après la guerre, ce fut la guerre et maintenant c’est la guerrre et c’est la lutte impitoyable des crocodiles sous la voûte du cerveau. On déchire dans tous les sens les images de soie et d’or, on rêve de bonté, on marche sur les oiseaux. Et quel silence !




Maurice Blanchard (Le Monde qui nous entoure – 1951)



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