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Meta
Fusion
02/05/05
Du fond de ma mémoire
Emerge un mai d?amour
qu?embrume une lueur
d?aurore rose et pale.
Nous marcherons vers l?aube
dans le champ des draps d?or
torsaderons les lins
larmés du sel de Lune.
Entre le Bel et Taure
rosée nous cueillerons
et monderons le monde
à nous mirer dans l?Un.
Le premier des Noirs?.
27/04/05
Esclave affranchi devenu Gouverneur général à vie de Saint Domingue (aujourd?hui Haïti), Toussaint Louverture écrivait, dit-on, en en-tête de ses missives à Bonaparte:
« Le premier des noirs au premier des blancs »?
Bonaparte ordonne l?arrestation de celui qui installait progressivement un « Pouvoir Noir ».
Arrêté au cap Français en juin 1802, Toussaint sera déporté à la prison du temple à Paris, puis au fort de Joux (Doubs), où il mourra le 17 germinal, an XI (avril 1803), « assis sur une chaise, près du feu, la tête appuyée contre la cheminée, le bras droit pendant.. ».
En me renversant on n?a abattu à Saint Domingue que le tronc de l?arbre de la liberté des Noirs. Il repoussera par les racines parce qu?elles sont profondes et nombreuses.
Toussaint Louverture
ILLUSIONS…
23/04/05
…mais le reste est silence?
Shakespeare (Hamlet)
Je vous assure que j’ai cru que tout ce qui s’est passé ici, s’y passait en réalité…
Cervantès (Don Quixote)
William Shakespeare et Miguel de Cervantès
sont tous deux morts le 23 avril 1616?à onze jours d?intervalle.
L’Angleterre vivait encore avec le calendrier julien, alors que l?Espagne avait adopté le grégorien.
Née poussière?
22/04/05
Dans l?ombre de ma nuit
tes doigts se sont posés
teintant de blanc l?ébène
de mes joues
de ma peau
glissant comme des pas
bracelant de lumière
mes colonnes de chair
les paumes se sont jointes
tendues vers l?Inconnu
l?une Sol autre Lune
en un feu d?athanor
à l?ultime pointe
du deux en Un
moi en Toi
ocre
nue
Née poussière?
22/04/05
Dans l?ombre de ma nuit
tes doigts se sont posés
teintant de blanc l?ébène
de mes joues
de ma peau
glissant comme des pas
bracelant de lumière
mes colonnes de chair
les paumes se sont jointes
tendues vers l?Inconnu
l?une Sol autre Lune
en un feu d?athanor
à l?ultime pointe
du deux en Un
moi en Toi
ocre
nue
" Où est la très sage Heloïs,
Pour qui fut chastré et puis moyne
Pierre Esbaillart à Sainct-Denys ?
Pour son amour eut cest essoyne."
François Villon
Ballade des dames du temps jadis
Il s’agit naturellement de Pierre Abélard, qui fut condamné pour hérésie au silence perpétuel, et à la claustration dans un monastère en 1122, lors du concile de Soissons. Il mourut 20 ans plus tard, le 21 avril 1142.
Au Paraclet, il fit sculpter une statue du Dieu Triple en Un.
En est-ce une représentation ?
" Où est la très sage Heloïs,
Pour qui fut chastré et puis moyne
Pierre Esbaillart à Sainct-Denys ?
Pour son amour eut cest essoyne."
François Villon
Ballade des dames du temps jadis
Il s’agit naturellement de Pierre Abélard, qui fut condamné pour hérésie au silence perpétuel, et à la claustration dans un monastère en 1122, lors du concile de Soissons. Il mourut 20 ans plus tard, le 21 avril 1142.
Au Paraclet, il fit sculpter une statue du Dieu Triple en Un.
En est-ce une représentation ?
le premier saint africain
21/04/05
Refusant de tuer des innocents qui partageaient sa foi, cet officier Copte offrit sa propre vie en échange.
6.600 compagnons de la Légion Thébaine le suivirent, déposant leurs armes et se laissant massacrer par l?armée de l?Empereur Maximien (286).
« Le fer les moissonnait dans tous les rangs, et il ne leur échappait pas une plainte, pas un murmure. »
Statue de Saint Maurice
Cathédrale de Magdeburg
Sur la quintessence : El Lubb
15/04/05
?L?homme doué de raison ressemble à quelqu?un qui marche dans la nuit éclairé seulement par la lumière des étoiles.
Nous pouvons remarquer incidemment que le faible éclairage des étoiles ainsi que leur multiplicité marque bien le caractère de la raison en tant que s?appliquant essentiellement au monde de la multiplicité, sa modalité de connaissance est elle-même fondée sur la distinctivité.
L?homme doué de la petite intelligence ressemble à quelqu?un qui marche dans la nuit éclairé par la pleine lune. A ce stade il y a déjà une unification mais celle-ci ne s?opère pas directement mais par reflet ; de la même façon que la lune elle-même ne fait que refléter la lumière solaire.
L?homme doué de la grande intelligence, que nous pourrions ici assimiler au Lubb, ressemble à celui qui est éclairé par le soleil.
Toutes choses lui apparaissent sous leur vrai visage, par vision directe, sans qu?il ait besoin d?imagination ou d?hypothèses quelconques.
Faouzi Skali (La voie Soufie)
Souffle
09/04/05
Lèvre d?Eve effleurant la paume de ma main
Me rends d?un souffle humide et chaud
Le feu qui nous liait à l?Un
Fait naître en moi désir d?éternité
Appel des sables et des grains de lumière
A l?horizon mouvant
Tu me nommes Adama et tu pétris ma chair
Lentement que bruisse le silence
Nous unisse au chemin qui mène là
Où les c?urs n?ont plus soif.
« Je suis Nout l?élevée, la grande dans l?horizon.
Tu te rafraîchiras sous mes arbres, tu vivras de mes pains, tu t?abreuveras de ma bière.
Je ferai que tu sois nourri de mon lait afin que tu revives.
Que ton c?ur soit rafraîchi pour un temps infini. »
Texte de Kenamon, règne d?Amenhotep II
l’insondable réalité…
08/04/05
J?ai bien aimé?
? Si l?homme est un animal toujours assoiffé, la nature, pourvoyeuse d?eau, a de quoi combler son désir. Il faut croire que la création n?engendre point de désirs qu?elle ne puisse satisfaire.
En somme, l?homme a soif parce que l?eau existe.
L?homme certes, est libre de désirer, mais il ne peut désirer que ce que le réel insondable recèle déjà. Même lorsqu?il va jusqu?à désirer l?infini, c?est que l?infini est là, prévu pour lui.
Tout se passe comme si ce que l?homme désire le plus était là, par avance contenu dans le désir; sinon aurait-il pu le désirer?
Une fois de plus j?étais persuadé, comme pour les gâteaux occidentaux goûtés dans mon enfance, que l?accomplissement du désir de l?homme se trouvait dans le désir lui-même.
Cette liberté conditionnée du désir humain, loin d?abaisser ou de rétrécir l?existence humaine, la rehausse, l?élargit. Elle la met au c?ur d?un vaste mystère. Et rend l?aventure de l?homme moins chimérique.
Dans ma marche à côté de l?Ami vers Yumei, fort de cette conviction peut-être naïve, je me disais que si mon destin sur terre était d?errer, qu?au moins je le transforme en une quête passionnée dont le but me serait forcément révélé un jour …
Voilà que je me mets à penser que ma quête passionnée va me mener à un but qui me sera révélé ultérieurement. Quelle joie en moi que d?y penser seulement.
Mais quelle est ma quête passionnée? N?en ai-je pas plusieurs? Celle de créer absolument, par exemple. Mais de créer quoi? Une maison? Une sculpture? Ce n?est pas suffisant?
Il doit y avoir autre chose, je le sens mais ne peux l?exprimer parfaitement, j?y reviendrai.
L?insondable réalité est au bout du chemin que je parcours. Si je ne la trouve pas, celle-ci viendra me chercher.
Comme si l?accomplissement de cette conviction se trouvait dans la conviction elle-même.
Robert Carrier (une tranche de vie au Cambodge)
http://topi1.blog.lemonde.fr/
l’insondable réalité…
08/04/05
J?ai bien aimé?
? Si l?homme est un animal toujours assoiffé, la nature, pourvoyeuse d?eau, a de quoi combler son désir. Il faut croire que la création n?engendre point de désirs qu?elle ne puisse satisfaire.
En somme, l?homme a soif parce que l?eau existe.
L?homme certes, est libre de désirer, mais il ne peut désirer que ce que le réel insondable recèle déjà. Même lorsqu?il va jusqu?à désirer l?infini, c?est que l?infini est là, prévu pour lui.
Tout se passe comme si ce que l?homme désire le plus était là, par avance contenu dans le désir; sinon aurait-il pu le désirer?
Une fois de plus j?étais persuadé, comme pour les gâteaux occidentaux goûtés dans mon enfance, que l?accomplissement du désir de l?homme se trouvait dans le désir lui-même.
Cette liberté conditionnée du désir humain, loin d?abaisser ou de rétrécir l?existence humaine, la rehausse, l?élargit. Elle la met au c?ur d?un vaste mystère. Et rend l?aventure de l?homme moins chimérique.
Dans ma marche à côté de l?Ami vers Yumei, fort de cette conviction peut-être naïve, je me disais que si mon destin sur terre était d?errer, qu?au moins je le transforme en une quête passionnée dont le but me serait forcément révélé un jour …
Voilà que je me mets à penser que ma quête passionnée va me mener à un but qui me sera révélé ultérieurement. Quelle joie en moi que d?y penser seulement.
Mais quelle est ma quête passionnée? N?en ai-je pas plusieurs? Celle de créer absolument, par exemple. Mais de créer quoi? Une maison? Une sculpture? Ce n?est pas suffisant?
Il doit y avoir autre chose, je le sens mais ne peux l?exprimer parfaitement, j?y reviendrai.
L?insondable réalité est au bout du chemin que je parcours. Si je ne la trouve pas, celle-ci viendra me chercher.
Comme si l?accomplissement de cette conviction se trouvait dans la conviction elle-même.
Robert Carrier (une tranche de vie au Cambodge)
http://topi1.blog.lemonde.fr/
Conjonction
03/04/05
Ton soleil ne se couchera plus, et ta lune ne se retirera plus ; car l?Eternel sera pour toi une lumière perpétuelle, et les jours de ton deuil seront finis.
Isaïe, LX.20.
Horus et Thot versent sur la tête du néophyte une pluie de gouttes d?eau, sous forme de croix ansées représentant la vie divine.
Le texte qui surplombe la scène du côté d?Horus signifie :
« Horus, fils d?Isis, baptise d?eau et de feu » et indique qu?il est prononcé seize fois.
Le texte situé au-dessus de Thot n?en diffère que par le nom invoqué :
« Thot-Lunus, fils d?Isis, baptise d?eau et de feu ».
Horapollon nous rappelle que seize symbolisait l?amour, et deux fois seize le mariage, la conjonction de deux amours. Il s?agit là du mariage des deux principes représentés par le soleil et la lune
Chez les Egyptiens, la lune qui est « illuminée par le soleil et en reçoit toute sa force vitale » symbolise la foi qui réfléchit les vérités révélées. Le soleil est le symbole de la révélation de l?amour et de la sagesse de Dieu.
Danse mystique
29/03/05
Les bras s’agitent pour toi,
Les jambes se trémoussent pour toi,
Quand tu montes comme une étoile,
Comme l’étoile du matin.
(Texte des Pyramides. Hymne à Hathor)
Il y a deux voies pour rechercher la communion avec les dieux, celle du silence intérieur et celle de l’expression de la joie. Selon Mircéa Eliade, l’une mène à l’enstase et l’autre à l’extase.
Silence
27/03/05
O toi qui apportes l’eau des sites éloignés,
Viens et sauve-moi, qui suis silencieux.
Thot, ô fontaine de douceur dans l’homme altéré au milieu du désert
qui es scellé pour celui qui trouve ses mots,
qui es ouvert pour le silencieux.
Que vienne le silencieux, et il trouve la fontaine.
Que vienne le fébrile et tu es clos.
Il existe un espace au niveau et au sein duquel peut s’opérer la rencontre entre l’âme et la divinité. Cet espace est celui de l’éternité.
Açvattha
24/03/05
L?homme est une plante céleste, ce qui signifie qu?il est identique à un arbre inversé, dont les racines tendent vers le ciel et les branches s?abaissent vers la terre.
PLATON
L? Açvattha éternel, dont les racines partent du ciel alors que les branches et les feuilles recouvrent la Terre dont elles aspirent la force de Vie, c’est le pur, c’est le Brahmane ; le Brahmane, c’est ce qu’on nomme la Non-mort. Tous les mondes reposent en lui.
Açvattha
24/03/05
L?homme est une plante céleste, ce qui signifie qu?il est identique à un arbre inversé, dont les racines tendent vers le ciel et les branches s?abaissent vers la terre.
PLATON
L? Açvattha éternel, dont les racines partent du ciel alors que les branches et les feuilles recouvrent la Terre dont elles aspirent la force de Vie, c’est le pur, c’est le Brahmane ; le Brahmane, c’est ce qu’on nomme la Non-mort. Tous les mondes reposent en lui.
FONTAINE
21/03/05
"Parmi les astres, Sirios est celui qui est consacré par les Egyptiens à Isis, parce qu’il amène l’eau. Ils révèrent aussi le Lion, et ils ornent de gueules de lion béantes les portes des temples, parce que le Nil déborde "dès que le Soleil s’approche du Lion".
PLUTARQUE (in Isis et Osiris)
C’est par des gueules de lion que les Egyptiens font jaillir leurs fontaines, vu que le Nil répand ses eaux nouvelles sur les terres ensemencées de l’Egypte, à l’époque où le Soleil passe dans le signe du Lion.
rapporté par ARATUS
A Petra, un lion taillé dans le rocher.
L’eau s’écoulant du rocher passait par la gueule du lion.
Située face à un autel de pierre, la fontaine avait vraisemblablement une fonction religieuse.
‘ILM AL YAKIN
13/03/05
"Dieu est Beau, il aime la Beauté"
YAKIN veut dire ici "certitude"
XXX. Robaiyat
10/03/05
Mon coeur m’a dit:
"Je veux savoir, je veux connaître ! Instruis-moi, Khayyâm, toi qui as tant travaillé!"
J’ai prononcé la première lettre de l’alphabet, et mon c?ur m’a dit:
"Maintenant, je sais. Un est le premier chiffre du nombre qui ne finit pas…
souffle
10/03/05
Entre la foi et l’incrédulité, un souffle,
entre la certitude et le doute, un souffle,
sois joyeux dans ce souffle présent où tu vis,
car la vie elle même est dans le souffle qui passe.
Omar Khayyâm (1048 – 1131)
Albert Einstein
09/03/05
"Ce qui fait la vraie valeur d’un être humain,
c’est de s’être délivré de son petit moi"
Al Hallaj
09/03/05
Irak. An 922. « Ana l-Haqq » ? « Je suis la Vérité »
Hussein Ben Mansour Al Hallaj prononce ces quelques mots qui vont le mener à la mort. Mystique soufi dont les propos dérangent, il est condamné, au nom de l?Islam, à mourir après avoir été exhibé sur le gibet.
Porté en place publique, il est fouetté. Pieds et mains coupés, il est crucifié, décapité , brûlé et ses cendres sont ensuite dispersées et jetées dans le Tigre.
Sa tête fut conservée par la Reine-mère.
Il fallait frapper les esprits et montrer à quoi pouvait mener le désir de se séparer de la communauté et de montrer une autre façon d?adorer Dieu.
« Quelle terre est vide de toi
pour prétendre te chercher au ciel ? »
Les quatre lettres de « Allah » ont enflammé son c?ur. Le « Alif » c’est l’ami ; le « Lam », la proportion entre l’horizontal et le vertical, doublé il exprime le miroir ; et le « Ha », c’est la respiration et l’Unité divine.
Etoile Flamboyante
03/03/05
D.1. Quelle est la première étude d’un Philosophe?
R. C’est la recherche des opérations de la nature.
D.2. Quel est le terme de la nature ?
R. Dieu, comme il en est le principe.
D.3. D’ ou proviennent toutes les choses ?
R. De la seule & unique nature.
D.4. En combien de régions la nature est elle divisée?
R. En quatre principales.
D.5. Quelles sont elles?
R. Le sec, l?humide ,le chaud ,le froid ,qui sont les quatre qualités élémentaires , d’ ou toutes choses dérivent.
D.6. En quoi se change la nature ?
R. En mâle & femelle.
D.7. A quoi est elle comparée?
R. Au mercure.
D.8. Quelle idée me donnerez vous de la nature?
R. Elle n’ est point visible ,quoiqu’ elle agisse visiblement , car ce n’ est qu’ un esprit volatil , qui fait son office dans les corps ,& qui est animé par l’ esprit universel , que nous connaissons en maçonnerie vulgaire , sous le respectable emblème de l’ Etoile flamboyante.
D.9. Que représente-t-elle positivement ?
R. Le souffle divin, le feu central & universel, qui vivifie tout ce qui existe.
Catéchisme ou instruction pour le grade d?Adepte ou Apprenti Philosophe sublime et inconnu (1766)
D. Pourquoi vous êtes-vous fait recevoir Compagnon ?
R. Pour connaître la lettre G.
Comprendre la lettre G, c?est exactement se montrer capable d?y ajouter les caractères qui manquent, pour former le nom de la matière brute, à la fois connu et recherché. Evidemment, galène ( galênè, calme de la mer, sérénité ) vient tout de suite à l?idée, qui désigne aussi le sulfure de plomb?
Eugène Canseliet . Alchimie
Mais est-ce la bonne idée ?
Giordano Bruno
01/03/05
C’est donc vers l’air que je déploie mes ailes confiantes. Ne craignant nul obstacle, ni de cristal, ni de verre, je fends les cieux, et m’érige à l’infini. Et tandis que de ce globe je m’élève vers d’autres cieux et pénètre au-delà par le champ éthéré, je laisse derrière moi ce que d’autres voient au loin?
Extrait de l’épître liminaire de "L’infini, l’univers et les mondes". Giordano Bruno ( 1548-1600)
Né d?un ventre de chair
chair chaude et bouillonnant de sang
porteur à mon insu de vérité
d?éternité d?amour
j?ai crié tout ce que j?avais vu
et ramené d?un au-delà profond
mais ils ne m?ont pas cru
aveugles et craintifs en leur peur de lumière
et ils m?ont attaché bâillonné rendu au feu de la Nature
Regarde Uriel ce qu?ils font du visible
Saccageant la Beauté et torturant le Bien
Mène m?en loin ou m?en ramène mieux
En air chaud vent brûlant
Tes ailes sont mes ailes et je me fonds en l?Un.
Danse
27/02/05
Danses avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l’on doit être capable de danser avec la plume ?
Friedrich Nietzsche
Le temps
27/02/05
Le temps ne change pas, ce sont les choses qui changent dans le temps.
Le temps est la force qui garde les événements séparés, chacun à sa juste place. Le temps ne bouge pas, c’est toi qui te déplaces à travers le temps, au fur et à mesure que ta conscience se déplace d’un événement à l’autre.
A travers le temps tu maintiens l’éternelle unité de ton existence.
Sache que même si à un moment dans le temps tu te sens fragmenté, tu restes quand même UN à travers tous les temps.
HermèsTrismégiste
Rebis
26/02/05
Revêtu des trois couleurs de l’Oeuvre, noir,rouge et blanc,, c’est "le corps double de l’Art, à savoir soleil et lune…qui sont homme et femme et engendrent quatre enfants".
Dans sa main droite, un miroir, au centre du monde élémentaire
où se réfléchit la materia prima, dont il est dit qu’on peut y voir le monde entier.
Dans sa main gauche, l’oeuf des philosophes, ou vase,"dans lequel notre pierre doit être placée, afin que par le feu et l’Art elle soit parfaite" . (manuscrit de Nuremberg: 1530)
Début et fin de l’Oeuvre.
Ici le crapaud préside aux ébats du couple alchimique. Associé à la mort depuis l’ancienne Egypte, il peut représenter la matière à l’état de putréfaction, la nigredo, et symbolise la fixité par rapport à l’aigle.
"L’aigle volant est notre Magistère".
Autre début et fin de l’Oeuvre.
On peut revenir sur la figure de Saint Jean ?
rayons
19/02/05
Jaillis se sont éparpillés
en un univers sans fin
mûs par ne sais quel espoir
à moins que ne vouloir féconder
transmettre transformer
le noir en lumineux
ils sont entrés en moi
voyagent encore à mon insu
me faisant partager un peu de leur éternité.
Saint Jean
16/02/05
Justice, Vérité et Mémoire sont des divinités très proches.
Aletheia, la Vérité, veut dire « Absence d?oubli ».
C?est elle qui permet, avec l?aide de Mnémosyne, de sauver les actions des dieux et des héros de l?obscurité sans vie de l?oubli.
Les notions de Justice et de Vérité sont fondamentales en Maçonnerie.
Emblèmes et symboles jalonnent le chemin de l?initié.
Cette image est tirée de la réédition d?un ouvrage anonyme publié pour la première fois vers 1470 :« Ars memorandi notabilis per Figuras Evangelistarum ». Celui-ci s?appelle « Ars memorandi capitula evangeliorum » et a été imprimé entre 1475 et 1500.
Les images qui y figuraient servaient de support mnémonique aussi bien à un public cultivé qu?à un public illettré et se référaient à des versets connus des quatre évangélistes. La tradition médiévale utilisait cet art de la mémoire à des fins morales, religieuses et mystiques.
Ici, le fanion qui surplombe la tête de l?aigle est celui que porte habituellement l?Agneau de Dieu, symbole du Christ. Rappel de ce dernier qui est souvent représenté sortant de sa tombe, portant un fanion. La plaque verte sous la houlette représente la terre dont il sort, le vert de l?herbe symbolisant la résurrection.
Sur l?aile gauche , un flacon d?onguent, rappelant le mélange de salive et de poussière qui redonne la vue à un aveugle.
Sur l?aile droite une tête de mort pouvant évoquer la résurrection de Lazare.
Sous les pattes, une houlette de berger rappelant le bon berger défendant son troupeau de l?attaque des loups.
Les deux flambeaux pour rappeler « je suis la lumière du monde ».
La femme adultère dénoncée par les pharisiens, mais aussi, peut-être, le « qui a l?épouse est l?époux »
L??il enfin, qui peut être la synthèse de tout ce qui touche à la vision chez Saint Jean, mais aussi de la foi.
« Heureux ceux qui n?ont pas vu et qui ont cru ».