Giordano Bruno

01/03/05

C’est donc vers l’air que je déploie mes ailes confiantes. Ne craignant nul obstacle, ni de cristal, ni de verre, je fends les cieux, et m’érige à l’infini. Et tandis que de ce globe je m’élève vers d’autres cieux et pénètre au-delà par le champ éthéré, je laisse derrière moi ce que d’autres voient au loin?



Extrait de l’épître liminaire de "L’infini, l’univers et les mondes". Giordano Bruno ( 1548-1600)











Né d?un ventre de chair

chair chaude et bouillonnant de sang

porteur à mon insu de vérité

d?éternité d?amour

j?ai crié tout ce que j?avais vu

et ramené d?un au-delà profond

mais ils ne m?ont pas cru

aveugles et craintifs en leur peur de lumière

et ils m?ont attaché bâillonné rendu au feu de la Nature

Regarde Uriel ce qu?ils font du visible

Saccageant la Beauté et torturant le Bien

Mène m?en loin ou m?en ramène mieux

En air chaud vent brûlant

Tes ailes sont mes ailes et je me fonds en l?Un.

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