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néant
08/10/05
Il n’y avait rien.Il y eut quelque chose. Il n’y a plus rien.
Si le néant était demeuré noir, je ne le conterais. Mais pour un temps il devint clair.
C’est ce passage du noir au noir à travers la lumière que je chante.
Ecoutez mon histoire, elle va de la mort à la mort, mais j’ai vécu.
Elle va de la laideur à la laideur mais sans empêcher la foudre de couronner la beauté le simple temps de sa mort ardente.
La pierre roule le long de la pente.
Alain Borne ( Le Plus Doux Poignard – 1971)
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