Pages
Categories
Archives
- novembre 2012
- octobre 2012
- septembre 2012
- février 2012
- janvier 2012
- décembre 2011
- novembre 2011
- octobre 2011
- septembre 2011
- août 2011
- juillet 2011
- juin 2011
- mai 2011
- avril 2011
- mars 2011
- février 2011
- janvier 2011
- décembre 2010
- novembre 2010
- octobre 2010
- septembre 2010
- août 2010
- juillet 2010
- juin 2010
- mai 2010
- avril 2010
- mars 2010
- février 2010
- janvier 2010
- décembre 2009
- novembre 2009
- octobre 2009
- septembre 2009
- août 2009
- juillet 2009
- juin 2009
- mai 2009
- avril 2009
- mars 2009
- février 2009
- janvier 2009
- décembre 2008
- novembre 2008
- octobre 2008
- septembre 2008
- juillet 2008
- juin 2008
- mai 2008
- avril 2008
- mars 2008
- février 2008
- janvier 2008
- décembre 2007
- novembre 2007
- octobre 2007
- septembre 2007
- juillet 2007
- juin 2007
- mai 2007
- avril 2007
- mars 2007
- février 2007
- janvier 2007
- décembre 2006
- novembre 2006
- octobre 2006
- septembre 2006
- août 2006
- juillet 2006
- juin 2006
- mai 2006
- avril 2006
- mars 2006
- février 2006
- janvier 2006
- décembre 2005
- novembre 2005
- octobre 2005
- septembre 2005
- août 2005
- juillet 2005
- juin 2005
- mai 2005
- avril 2005
- mars 2005
- février 2005
- janvier 2005
- décembre 2004
- novembre 2004
- octobre 2004
Meta
Abstractivation
24/11/05
Peut-on dire que la transformation du fugace en éternel à quoi s’astreint la peinture est une abstractivation?
Sans doute, mais pas plus que le simple geste du promeneur ou du désoeuvré qui d’un plâtras ramassé sur le trottoir dessine sur un mur un visage quelconque ou un signe obscène. Braque, alors que précisément je l’interrogeais au sujet de la peinture abstraite, prit un morceau de craie, et sur le parquet de son atelier, rue du Douanier, esquissa d’un mouvement continu une ligne sinueuse dans laquelle il était impossible de ne pas reconnaître aussitôt un profil de visage humain, du sommet du front à la fuite du menton vers le cou. Puis il me dit: "Est-il rien de plus abstrait que celà ? Et cependant !…" Il entendait par là que le seul fait de tracer sur une surface une ou plusieurs lignes constituait une abstractivation, et que le dessin d’un visage comporte une abstraction de ce visage.
G.Ribemont-Dessaignes (in "Déjà jadis" ou "Du mouvement dada à l’espace abstrait" )
Pas de commentaire »
Pas encore de commentaire.
Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URL