Sans feu ni lieu j’arrive
au bout de ce voyage
Ne me demandez rien
je n’ai pas de bagages
Simplement je regarde
tout seul obstinément
du côté de la mer
où s’est close l’étoile
Ni barque ni rivage
Les feux sont presque éteints
Quelques lueurs encore
d’enfance ici et là
Mais plus de fiançailles
Le point se fait petit
La porte se referme
L’oiseau du dernier vol
dans l’espace d’automne
s’éloigne sans un cri

Georges Haldas

in  » Un grain de blé dans l’eau profonde « 


 

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