Le manuscrit

21/06/11

J’ai rêvé d’un manuscrit
dont les lignes s’effaçaient une à une.
J’ai rêvé aussi de ceux qui l’écrivaient
_l’un d’eux était moi _
Eux aussi s’effaçaient un à un.
Au réveil
il ne restait plus personne.
Et il y avait une seule ligne
qui commençait aussi à s’effacer.
Cette ligne disait :
Seul dieu peut sauver de dieu.

 

Roberto Juarroz

in  » Poésie verticale, Trente poèmes « 

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