Attente

25/05/08



On enferme les fous dans un jardin de planches

On pique les chiens ivres

Asile de vieillards il reste pour mourir

Une chaise une tasse de tilleul sur la table

Et ce juste recul qui donne au temps vécu

Sa profondeur étrange aux odeurs leur saveur

Inexplicable et chaude



Une anguille se glisse dans les herbes du couchant

L’été fulgure entre les pierres

L’horizon se couvre de colombes occultes.




Christian Bachelin



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