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l’insondable réalité…
08/04/05
J?ai bien aimé?
? Si l?homme est un animal toujours assoiffé, la nature, pourvoyeuse d?eau, a de quoi combler son désir. Il faut croire que la création n?engendre point de désirs qu?elle ne puisse satisfaire.
En somme, l?homme a soif parce que l?eau existe.
L?homme certes, est libre de désirer, mais il ne peut désirer que ce que le réel insondable recèle déjà. Même lorsqu?il va jusqu?à désirer l?infini, c?est que l?infini est là, prévu pour lui.
Tout se passe comme si ce que l?homme désire le plus était là, par avance contenu dans le désir; sinon aurait-il pu le désirer?
Une fois de plus j?étais persuadé, comme pour les gâteaux occidentaux goûtés dans mon enfance, que l?accomplissement du désir de l?homme se trouvait dans le désir lui-même.
Cette liberté conditionnée du désir humain, loin d?abaisser ou de rétrécir l?existence humaine, la rehausse, l?élargit. Elle la met au c?ur d?un vaste mystère. Et rend l?aventure de l?homme moins chimérique.
Dans ma marche à côté de l?Ami vers Yumei, fort de cette conviction peut-être naïve, je me disais que si mon destin sur terre était d?errer, qu?au moins je le transforme en une quête passionnée dont le but me serait forcément révélé un jour …
Voilà que je me mets à penser que ma quête passionnée va me mener à un but qui me sera révélé ultérieurement. Quelle joie en moi que d?y penser seulement.
Mais quelle est ma quête passionnée? N?en ai-je pas plusieurs? Celle de créer absolument, par exemple. Mais de créer quoi? Une maison? Une sculpture? Ce n?est pas suffisant?
Il doit y avoir autre chose, je le sens mais ne peux l?exprimer parfaitement, j?y reviendrai.
L?insondable réalité est au bout du chemin que je parcours. Si je ne la trouve pas, celle-ci viendra me chercher.
Comme si l?accomplissement de cette conviction se trouvait dans la conviction elle-même.
Robert Carrier (une tranche de vie au Cambodge)
http://topi1.blog.lemonde.fr/
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