Aube

19/03/07

C’est presque l’invisible qui luit

au-dessus de la pente ailée ;

il reste un peu d’une claire nuit

à ce jour en argent mêlée.



Vois, la lumière ne pèse point

sur ces obéissants contours

et, là-bas, ces hameaux, d’être loin,

quelqu’un les console toujours.



Rainer Maria RILKE

in " Les quatrains valaisans "



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