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Meta
Expression
25/03/07
« Je crois que j?ai deviné quelque chose de l?âme du plus grand des hommes et peut-être que périssent tous ceux qui le devinent. »
Nietzsche
Dans l’écriture, la syntaxe, fondatrice de tout sens, est essentiellement la pesée du muscle – du méta-muscle, dirait Réquichot : c’est au moment où il pèse (fût-ce avec la plus grande légèreté ) que le peintre devient intelligent; sans ce poids qui avance (ce que l’on appelle "tracer" ), le trait pictural (ou graphique) reste bête (le trait bête est celui que l’on fait pour ressembler ou celui que l’on fait pour ne pas ressembler : par exemple, la ligne qu’on ondule pour qu’elle ne ressemble pas à une simple droite). Ce qui fait l’écriture, en définitive, ce n’est pas le signe (abstraction analytique), mais, bien plus paradoxalement, la cursivité du discontinu (ce qui est répété est forcément discontinu). Faites un rond : vous produisez un signe; mais translatez-le, votre main restant posée à même la surface réceptrice: vous engendrez une écriture: l’écriture, c’est la main qui pèse et avance ou traîne, toujours dans le même sens, la main qui laboure en somme (d’où la métaphore rurale qui désigne l’écriture boustrophédon d’après le va-et-vient des boeufs le long du champ).
Roland Barthes
in " Réquichot et son corps "
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