Je cherche ce qui n?existe pas. Je chante ce qui n?a pas de nom.

J?ai une grande réserve de soleils levants.

Terre de la très douce étrangeté à soi.

Cette pluie nous fait une respiration plus douce, le soleil lui-même coule vers les prés.

L?eau coule, bouche ouverte.

Au singulier, il y a tout le pouvoir du mot.

Front, à petits coups répétés, pour franchir l?appartenance.

La vie cristalline, la vie rosée, où s?appuie la patience.

La vie comme un peu d?eau guérie, échappée du réel.

Sous la neige aux petits yeux brillants, se rassemblent les fous.



Maurice Audejean

in " C’était hier et c’est demain "



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