Dame Blanche

07/07/07

? était-ce vous ? était-ce moi ? cette musique personnelle,

Une vague si fraîche ! les heures légères, le frémissement

Crépusculaire, il aurait suffit d?un pont pour l?ailleurs,

Et ce fut vous. ce qui s?appelle Silence dans un parc :

Entendez-vous, écoutez-vous ces pas secrets, ces petits pas

De passereaux ? c?ur profond ! voici la clé, la nôtre,

L?énigme de votre bouche et dans un pli obscur du ciel

Avec inscription d?étoiles, ces prénoms changeants, le mien,

Le vôtre, les merveilleux automnes, les paroles volatiles,

Tant de poussières éblouies ! ô dame d?outre-monde !

Cette sorte infinie d?épuisement heureux dans l?autrefois

Des grottes et des plages. vous, furtive entre les pierres, à demi

Cachée dans le château des voix, écoutant seule cette langue

Intérieure. et moi, purifié bientôt peut-être parmi les cendres,

C?ur profond ! c?ur indéchirable?



Lionel Ray





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