… Dire comment ça fuit le monde. Sous quelles poussées, ça bascule. Toujours du même côté.

Larges plages de sable comme ruines de montagne. Larges bandes blanches comme ruines d?un ciel nuageux et sans vent. Eternité chue en lambeaux déchirés. Et la ravageuse aligne son mouvement interminable depuis le fond de rien. Fil jamais rompu du loin qui s?en vient et se retient, derrière les vagues qui le portent, le défont, en gardent les franges d?écume où le soleil se prend.



Alain Freixe

in " Derniers restes "



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