Tu t’empares du feu

et c’est ton nom qui se consume



La parole nomade s’installe soudain dans le paysage

qui te ressemble si peu



Des vestiges de combats à la veille de l’exil

annulent l’espace de tes désirs

et percent les syllabes de la douleur fraîche,

la douleur de la mort mal épointée….




Iaroslav Serpan

in " Le prédit, l’indit, le médit -LE DIT QUAND MÊME-"





Peinture d’Iaroslav Serpan

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