Accroche ton esprit au souffle du vent.

Qu’il te souffle, qu’il te souffle, comme une poignée de graines,

Une poignée de feuilles en automne! Souffle, souffle!

Peu importe où ni pour quelle raison,

Pour la vie ou pour la mort. Suis le vent,

Tourne et retourne, assieds-toi dans un arbre, quitte-le,

Descends un fleuve, habillé de rouge, pour que la truite

Te regarde, sans repos, sans but, étincelant!

Rien ne sied mieux à l’âme que la métamorphose.



Conrad Aiken

in " Preludes for Memnon "



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