Souvent, je l’entendais comme en rêve

Lointain, solitaire et doux

Comme la complainte, le chant funèbre

De la raison morte et perdue.

Pour m’enivrer de ses accords, je fuyais

A pas muets dans le silence

Avant que le dieu du jour se levant

Ne frappe à l’orient les collines.

L’air retenait son souffle; et les arbres immobiles

Semblaient des anges accablés de douleur.

Les larmes dont ils étaient gonflés tombaient en gouttes de rosée

Sur la terre à l’écoute.




Abraham Lincoln



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