M’imaginant dans la mort,

Mes tendres filaments

De fil se sont mués en air,

Et voilà toute ma conscience

(Comme un monde de pierres et de rocs,

Mon grand corps lourd exhale cependant

Une bien violente atmosphère

Qui est l’insaisissable rupture de l’air)…



Voilà que j’étais l’air, l’air,

Et que je pressais contre l’oeil et la joue

Les aveugles gonds de l’éternité,

Qui font grincer le monde entier.




Richard Eberhart



Posted in: Archives by admin | Comments (0)

Pas de commentaire »

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URL

Laisser un commentaire

FireStats icon Contenu créé par FireStats