Tes mains de morte

Marie sans nom

Joins-les aux nôtres

Que j’en sente encore la chaleur

Comme d’une lampe voilée par l’éclat de sa propre lumière



Car nous sommes exilés comme toi

Loin de notre réalité visible

Et invisible

Qui s’ouvre comme une châtaigne sur la braise

Pour s’envoler

Au premier souffle du printemps



Tandis que tu redescends

Pensivement

L’escalier qui conduit à l’illusoire chemin de ronde…




Jean Louis Bédouin – 1968-



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