C’est spontanément que vous survolez

du haut de la conscience extérieure…

Vous n’imitez la mort qu’en vous y mirant

et demeurez longtemps semblables

à votre premier rendez-vous avec elle

Aussi est-ce de très loin

que vous vous regardez résister à l’invisible

comme ces nappes d’eau

toujours à l’horizon d’elles-mêmes

qui ne se souviennent que de leur transparence

Et sans doute connaissez-vous

à travers le Chaos l’exact chemin

qui serpente à la limite des deux mondes

de l’illusoire dont vous gardez l’empreinte

au spectacle libre et agile que vous donne la mort…




René Nelli

in " Point de langage "



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