Brouillard

14/04/11

…pour seul abri ce matin-là, une nappe de brouillard, le froid tire sur les maïs sa fibre blanche, on aimerait descendre dans une durée, plutôt que longer ces coulisses, ces champs de berces ou d’oseille montée en graine, quand on veut débarder des paquets d’absence, pas d’autre espace que l’herbe et le goudron fissuré d’un quai ; on a failli se rattraper soi-même, une seconde, mais chaque instant qui sépare mure un peu plus l’espace devant.


Mary-Laure Zoss

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