Pourquoi nous émouvoir d’un paysage d’oiseaux

D’une alouette sonnant les matines du soir

Simplement d’une abeille cognant sur la vitre

Si déjà la rumeur ne réveille l’écho

D’une autre nostalgie plus vaste que l’oubli

Et nous qui sommes fous d’irréel de mystère

Pourquoi nous éblouir seulement d’une pomme

Toute ronde vêtue de clarté coutumière

Comme si par le charme ultime d’un regard

L’intemporel devait s’enraciner ici

A l’ombre d’un seul jour au ciel d’un seul pays.




Christian Bachelin



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