Le paysage est arrêté. Il est cet attelage

poudreux

qui s’enlise dans sa blancheur.

Ses essieux

s’enfoncent dans l’innocence despotique

de la neige.

Sans être égarés, nous commençons à redouter

le nulle part, et surtout

ce silence inclément

qui tonne contre l’affront de tout voyage.


François Jacqmin

in  » Le livre de la neige « 

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