Trois cailloux dans ma poche, ramassés près de la mer

deux noirs, un ocre jaune, plats et lisses, très lisses

je pense en les touchant au chemin et au temps parcourus

je pense en les touchant au désir d’aller dans l’inconnu

à la force interne qui soude leurs particules, à celle

des vents, des sables et des eaux

dont le jeu me permet je ne sais pourquoi,

de toucher quelque chose comme

un dur noyau d’être dans l’ouvert –


Lorand Gaspar

in  » Derrière le dos de Dieu « 

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