Puisque le silence allie la précaution

à la tristesse,

puisque

ce que l’on pense ne doit pas être pensé,

pourquoi s’adonner encore

à l’art des mots ?

Si la neige avait attendu

la parole,

il lui aurait fallu une éternité de plus

pour amener la blancheur au flocon.


François Jacqmin

in  » Le livre de la neige « 

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