Dernière nuit

23/02/10


Et le bateau, facilement,


plus haut – nous ne pesons rien ! –,


brise, rapide,


l’eau,


qui lui orne les flancs


d’un ras noir, rompu en de rouges argents vagues,


éclat indécis


de planètes


et de la voie lactée.


Nous allons au cœur par le mystère,


tremblants, sans parler, tous en proue,


dans un immense désir.


Juan Ramón Jiménez

in  » Journal d’un poète jeune marié « 

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