L’être

23/01/10

un tourbillon se forma au centre de la goutte,

et en lui l’être tomba et disparut.


Elle l’appela être, mais c’était un cactus absent des représentations des hommes.

Être, cependant, charnu et replet que, intérieurement, elle surnomma délire.

Délire faisait tourner la manivelle de la machine du dictionnaire, et ce qui

explosait en couleur verbale sur l’écran,

de la projection d’une branche de langage,

indescriptiblement,

soufflait et existait.


Maria Gabriela Llansol

in  » Ami et Amie « 

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