Nuit

16/12/09

Dans la nuit toujours brûle un feu caché,

la splendeur de l’air, un jour resté vain

pour nos sens qui, gravitant vers le haut,

ne voient pas et n’entendent pas en bas.

Le calme est un heaume pour le fleuve et

la douleur une brise pour le peuplier.

Et je le comprends, les ombres ainsi

offrent leur lumière, l’offrent tant et tant

que le matin jaillit sans commencer

ni finir, éternel dès le couchant


Claudio Rodríguez

in  » Don de l’ébriété « 

nuitjour

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