Le temps de saisir dans son œil

Le chat l’oiseau la rose l’abeille

Et le regard perdu d’une fille de rue


Le temps de saisir dans son nez

L’odeur puissante du goudron

Et le parfum porteur d’un nom de reine


Le temps d’orner l’oreille

D’un cri d’enfant

D’un crissement de roue


Le temps de respirer six fois

De rêver d’espérer

Et de rouler comme un galet

Dans le torrent sauvage de la vie


Edmond Dune

in  » Des rives de l’aube aux rivages du soir « 

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