Je ne me souviens pas de ma mère pourtant

Je l’ai connue Quatre mois j’ai gardé l’étoile

Qu’elle a cousue sur mon manteau Quatre mois ne

Grandir que la nuit Vivre et que sais-je du temps


C’est long un homme qu’on engouffre dans le cri

D’une voiture J’aurai gardé de mon père

Quelques semaines ce regard Je marchais derrière

Toi qui pleurais à tâtons Quelqu’un vite prit


Ta main De moi ce qu’il advint ne l’oublie pas

Si j’étais quelques fleurs ne serait-ce qu’un peu

D’herbe là Le vent sur ces champs noirs où rien ne

Croît Rien Très lourd comme un silence dans la voix


Bernard Vargaftig

in  » L’aveu même d’être là « 

enfant23

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