Depuis l’enfance j’écris à la lampe d’un son mort

Qui heurte en moi la musique où dormir. Maintenant

La lampe tombe, ma tête tombe. La musique

Se déchire. Des mottes de sons morts mûrissent en moi.

Craquent dans ma peau d’âne. Tapent et frappent.

Il faut tout leur livrer et rouler avec eux dans le peu de terre.


Michèle Finck

in  » L’ouïe éblouie « 

PIC

Posted in: Archives by admin | Comments (0)

Pas de commentaire »

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URL

Laisser un commentaire

FireStats icon Contenu créé par FireStats