Le poids du corps n’est plus semblable, oublié,

presque à l’état d’immobilité dans la marche Le

vol des oiseaux de mer est

exhalé, et nous regardons déjà à l’intérieur ;

les vagues mâchées avec les petits cailloux

et coquillages jusqu’à la limite du sable. Quelle

connivence odorante loin de la corruption

intime  Mais savons-nous encore

où aller Puisque

nous sommes emportés

Que faire si ce n’est fermer

les yeux latéralement,

disjoints face à l’horizon

Pouvons-nous croire au repos

et encore à la présence

Ce moment ressemble à un

enfant qui « n’a pas encore

souri » Un mouvement sans

discernement : deux mains à l’aveu

glette


Mathieu Bénézet

in  » Mais une galaxie « 

cemoment

Posted in: Archives by admin | Comments (0)

Pas de commentaire »

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URL

Laisser un commentaire

FireStats icon Contenu créé par FireStats