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Paysage
27/09/09
… on peut nommer en toute force aussi et directement dans le présent le soleil
ascendant des mots dans la phrase. La liberté ne s’étonne que de naître à contre
champ et comme dans le vrai coeur du rêve il n’y en aura pas d’autre. Ce que nous
nommons manque, passé, mémoire, n’est qu’une fausse présence de l’instant qui
nous fait prendre ce que nous croyons et revivons pour ce que nous sommes. Or à
chaque instant le prisme de la force transfigure les totalités partielles du temps
d’avant en un geste unique qui ne pourra jamais être vécu une seconde fois. C’est
ainsi qu’il est des paysages sur lesquels nous ne cessons jamais de revenir parce que
nous ne les avons jamais encore regardés réellement comme ils sont. Nous ne
sommes pas encore en eux clairs comme le jour.
Patrick Laupin
in « L’homme imprononçable «
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